Aujourd’hui l’on a l’impression que, les provinces sous état de siège dont celles de l’Ituri et du Nord-Kivu font face, aux attaques les plus meurtrières de l’histoire mondiale du terrorisme..
Une certaine libéralisation politico-culturelle a rendu les images de destructions, des massacres, de morts, de blessés, plus acceptables. Alors, tous le monde doit faire de notables efforts pour ne pas tomber à un sensationalisme outrancier.
Toutefois, le porte-parole des opérations Sokola 1 a annoncé jeudi 14 juillet dernier en ville de Beni que, les services d’intelligence des forces armées congolaises ont mis la main sur plusieurs spécialistes du réseau terroriste, qui véhiculent les idées effrayantes à travers les messages vocaux dans plusieurs forums sur le réseau social whatsapp, dans la perspective intentionnelle d’inciter la population civile à la violence contre les éléments FARDC pour ainsi réduire à néant les efforts mis en place pour redynamiser le mariage civilo-militaire.
Selon le capitaine Antony Mwalushayi, les présumés auteurs de ce circuit de désinformation sont aux arrêts depuis la soirée du mercredi 13 juillet 2022. Et d’après une source sécuritaire fiable à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi, pour désintégrer les civils aux services de défense et de sécurité dans les provinces sous état de siège, « plus de cinq cents groupes whatsapp sont créés par les rebelles du clan terroristes des ADF/MTM en étroite collaboration avec certains citoyens congolais qui agissent en caractère promotionnel des hostilités humaines jusque-là combattues par les FARDC dans la zone opérationnelle, conjointement avec les UPDF dans le cadre d’une synergie militaire dénommée « Shujaa ».
À en croire le capitaine Antony Mwalushayi, le terrorisme est un acte de violence sociale conçu pour générer un climat de peur d’où la nécessité à la population, de ne plus accorder aucune possibilité aux planifications machiavéliques s’inscrivant absolument dans le sens de participer consciencieusement ou soit par ignorance au jeu de l’ennemi de la paix durable.
Et donc, la relation terrorisme-médias est une relation symbiotique ; c’est-à-dire de dépendance mutuelle. Du côté des médias, le terrorisme fournit les émotions, le drame, l’excitation qui font les grands spectacles visuels. Par ailleurs, l’acte terroriste représente le défi ultime en matière d’information : savoir vite et bien. De l’autre côté, les terroristes ont besoin des médias pour produire les effets de terreur recherchés. C’est par les moyens de communication que se diffuse la terreur au-delà des effets physiques souvent limités de l’action.
PAUL ZAÏDI
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