Dans la perspective de résoudre pacifiquement le transfert du pouvoir politique pour le compte de la quatrième législature en République Démocratique du Congo et dont, l’année 2023 se veut anticipativement fatidique dans l’histoire du pays pour la terminaison du règne légitime de l’actuel chef d’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le politologue de formation Jonas Kasimba estime qu’un pays ne peut pas être une démocratie sans tenir de véritables élections crédibles, caractérisées par l’inclusion, la transparence, la responsabilité, et la compétitivité.
Révélant que les élections sont un processus et non pas un événement aléatoire, dans sa sortie médiatique du vendredi 8 juillet 2022 le notable de l’Est Jonas Kasimba a estimé que, dans la période pré-électorale, les législatures et les institutions étatiques doivent mettre en place un cadre juridique et procédural dans lequel les élections se dérouleront.
Et celà, en menant une gamme d’activités en préparation du jour de cet exercice civique. Cet expert des institutions d’appui à la démocratie a révélé sa proposition patriotique axée sur les six préalables sacro-saints destinés à la concrétisation de la 4ème législature en RD Congo dont il s’agit notamment de :
1) L’actualisation de la cartographie électorale.
2) L’enrôlement des électeurs.
3) Le nettoyage du fichier électoral.
4) La loi de répartition des sièges.
5) L’ouverture des bureaux pour la réception de candidatures.
6) L’argent.
Ceci étant dit, la confiance des congolais à chaque étape d’un processus électoral est essentielle à l’intégrité du cycle électoral. Néanmoins, le poids de l’escalade de l’insécurité dans les provinces sous état de siège (Nord-Kivu et Ituri), est malheureusement une situation qui exige les fortes mobilisations financières de la République pour sauver la souveraineté nationale et protéger l’intégrité territoriale.
Et donc, cet aspect du financement des efforts de guerre peut-être ici considéré comme le 7 ème préalable que le politologue congolais Jonas Kasimba, n’écarte pas dans l’option vitale à résoudre avant la décrispation politique par l’organisation des élections générales, qui exige une stabilité sécuritaire pour une paix durable.
PAUL ZAÏDI
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