Nord-Kivu : « quand une nation est menacée, il n’y a pas d’opposants et de majorité » (Carly Nzanzu Kasivita)

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En dépit de l’état de siège instauré depuis l’année dernière dans la province du Nord-Kivu, le cycle des violences orchestrées par les rebelles ougandais de l’ADF/MTM s’intensifie d’avantage dans le territoire de Beni.

Il ne se passe pas un jour sans pour autant répertorier les incursions sanglantes terrifiant la région opérationnelle où la synergie militaire est d’actualité entre les armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), l’armée loyaliste de la République de l’Ouganda et la MONUSCO.

Cette situation suscitent les vives réactions fracassantes dans l’opinion publique, après l’attaque meurtrière qui a engendré 37 morts à Beu-Manyama le vendredi dernier, encore près d’une vingtaine des civils lâchement assassiné la nuit derrière à Bulongo où, 6 véhicules automobiles ont été incendiés.

« Les événements d’avant-hier à Beu-Manyama et ceux d’aujourd’hui à Bulongo sont des indicateurs qui doivent nous pousser à conjuguer nos efforts comme nation, afin d’arrêter cette barbarie humaine des groupes armés. Quand une nation est menacée, il n’y a pas d’opposants et de majorité », a-t-il tweeté sur son compte, le gouverneur civil de la province du Nord-Kivu en sursis Carly Nzanzu Kasivita.

Pour le moment, le trafic est repris après un moment temporaire d’interruption sur la route nationale numéro 4 axe Beni-Kasindi, les déplacements massifs de la population civile s’observent dans les agglomérations périphériques où une accalmie est maintenue.

Paul Zaïdi

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