Le conseil territorial de la jeunesse de Masisi (CTJ en sigle) appuyé par le haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a réuni ce jeudi 21 avril les jeunes de Sake et ses périphéries afin de faire un diagnostic communautaire suivi d’un plaidoyer sur la problématique des incidents sécuritaires notifiés dans le territoire de Masisi.
D’après Lwambo Mupfuni, président de cette structure juvénile, les jeunes des groupements Kamuronza, Mupfuni Shanga, Mupfuni Karuba et Matanda ont été réunis ce jeudi dans le but de les mettre au centre de tout ce qui se passe dans leurs entités comme incidents de protection.
«Vous allez comprendre que ça fait presque une ou deux ans que le système de cambriolage, viol, Kidnapping a élu domicile dans nos entités, à cela on voulait faire ce diagnostic sécuritaire pour comprendre quelle est l’analyse des jeunes afin d’avoir un plan d’action sur base des propositions de la jeunesse, à appliquer pour voir si ça peut atténuer la situation que nous traversons parce que les jeunes sont à la fois cités comme auteurs et victimes » indique Lwambo Mupfuni.
Celui-ci garantit que ces échanges ne resteront pas une lettre morte mais plutôt permettrons d’élaborer une note de plaidoyer contenant les recommandations des jeunes à soumettre aux différentes autorités pour changer la donne sécuritaire dans le territoire de Masisi.
Au cours des échanges de ce jeudi, les jeunes participants ont répertorié huit problèmes majeurs qui d’après eux enfoncent les groupements Kamuronza, Mupfuni Shanga, Mupfuni Karuba et Matanda dans l’insécurité, auxquels ils ont formulé des mesures palliatives, il s’agit de : Kidnappings tracasseries de tout genre, confits fonciers, arrestation arbitraire, banditisme (vol viol, toxicomanie…), exploitation des enfants dans les carrés miniers, détention illégale d’armes et violences basées sur le genre.
Après Sake ce jeudi, ces mêmes échanges avec les jeunes seront organisés la semaine prochaine à Kitshanga dans la chefferie des Bashali puis à Masisi centre au cours de la même semaine avec les jeunes des secteurs Osso-Banyungu et Katoi.
Jérémie Kabali
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