Lors de la deuxième journée du dialogue social pour la paix et le développement du secteur de Wanianga, l’autorité territoriale de Walikale s’est exprimé sur le rôle de l’Etat de siège dans le retablissement de la paix dans l’Est de la RDC.
Le colonel Kelekelo Bolokwa Ikata Séraphin a fait savoir que l’Etat de siège a pour mission de pacifier l’Est du pays, restaurer l’autorité de l’Etat et aider la province à maximiser les recettes.
Le chef de l’exécutif territorial a rappelé à tous les participants que son entité a besoin de la paix.
« Rester en brousse c’est illégal. Tous les groupes armés locaux doivent déposer les armes. Il n’y a pas de cahiers de charge. Après ces assises, ceux qui vont rester en brousse vont subir la puissance de feu, » a dit le colonel Kelekelo Bolokwa Ikata Séraphin, administrateur militaire du territoire de Walikale.
« Nous voulons la paix. Le président de la République nous a envoyé ici pour trouver solution au problème d’insécurité. Vos parents, vos enfants souffrent. La population souffre. Veuillez nous aider à sortir cette entité de l’insécurité qui y a élu domicile depuis 30 ans, » a poursuivi le numéro un du territoire de Walikale.
Le colonel Kelekelo Bolokwa Ikata Séraphin a declaré par la suite que l’important ici est de remettre les choses à leur place afin de permettre la libre circulation de la population et ses biens.
« Nous avons connu des guerres, tout le monde était chef. Alors il faut remettre les choses à leur place et pour y arriver, il faut un pouvoir fort. Il faut permettre à la population de vaquer librement à ses occupations. Aller partout sans être inquiété, être libre chez soi, » a-t-il dit.
L’administrateur militaire de Walikale a rappelé que la phase actuelle consiste à sensibiliser les groupes armés locaux pour qu’ils adhèrent à la vision du Chef de l’Etat, celle de pacifier l’Est du pays .
« Nous sommes en train de sensibiliser les enfants. Faites-les venir. Nous faisons tout pour faire venir ces enfants à la maison. La deuxième option, c’est l’option militaire. Cette phase va consister à traquer, à frapper, ce sont les opérations militaires. Nous attendons donc de ces groupes armés la bonne volonté de déposer les armes. Il n’y a pas question de cahier de charge, » conclut-il.
Moussa Didy BUNAKIMA depuis Walikale