Le ministre provincial des Affaires foncières, Aimé-valent Kinzanza, a démenti dernièrement à Kenge devant la presse locale, une prétendue spoliation des sites de l’ancien aéroport de Kenge et celui de l’Assemblée provinciale du Kwango par l’Exécutif provincial.
Selon le ministre provincial Aimé-valent Kinzanza, le site de l’Assemblée provinciale pour lequel le gouverneur Jean-Marie Petipeti Tamata a demandé à tous les occupants anarchiques qui se sont installés tout autour de ce terrain de libérer cet espace dans quelques jours, devra rester libre et servir pour la construction des bureaux annexes et les autres institutions à utilité publique de l’Etat ainsi que pour
les besoins futurs de cet organe délibérant.
« Il servira d’un site touristique à l’avenir », a-t-il ajouté, avant de dire que pour le site de l’ancien aéroport de Kenge, une cité moderne y sera construite suivant les normes urbanistiques et les principes qui seront édictés par l’Exécutif provincial. » Il
n’y aura pas de constructions en paille, chaque terrain devra être mis
en valeur dans les 3 ans à venir, une évaluation interviendra dans 6 mois.
« Ainsi la ville de Kenge aura des infrastructures modernes », a expliqué le ministre provincial des Affaires foncières. Répondant aux chefs des terres qui ont signalé que le gouverneur ravissait leurs espaces notamment le site de l’Assemblée provinciale en construction, le ministre a renseigné que le sol et le sous-sol appartiennent à l’État, soulignant que le site a été légalement acquis avec un contrat qui date de 2016 dont le croquis existe encore.
Pour lui, le gouverneur Jean-Marie Petipeti Tamata ne fait que la continuité de la Res publica, insistant que c’est pour l’intérêt public. Il a fait en outre fait remarquer que c’est depuis 1956, à l’époque coloniale lors d’une enquête de vacances, que 750 ha sollicités par la colonie ont été cédés par les grands-pères de chefs des terres qui revendiquent aujourd’hui, notamment, Mwinikenge, Kokila, Masala, Mwiningulu, rappelant que leurs droits collectifs furent versés en ce temps-là et qu’aucun droit individuel ne pouvait être compensé présentement. ACP
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