L’entreprise indienne des grands travaux qui a récemment gagné le marché du projet conjoint (RDC – Ouganda) concernant, l’asphaltage de la route nationale numéro quatre axe ; Beni – Kasindi, Butembo – Goma et Bunangana, est soupçonnée d’avoir substituer les véhicules neufs aux véhicules amortis contrairement au protocol d’accord signé avec les deux gouvernements initiateurs de cette réhabilitation gigantesque des infrastructures routières panafricaines.
Cette observation a été relayée à la parade hebdomadaire du fonctionnaire délégué du gouverneur de la province du Nord-Kivu lundi 14 février 2022, par l’un des officiers militaires des FARDC, le capitaine Henry point focal de l’opération “Shujaa” à l’en croire, parmi les véhicules importés et qui sont stationnés dans les installations de la DGDA/Kasindi, il s’agit de 4 gros camions et 4 bennes qui sont déjà utilisés depuis plusieurs années alors que, la convention initiale est de mettre à la disposition des ouvriers, des engins roulants non encore utilisé autrement.
Lors de sa brève adresse à la presse locale, M. Kambale Sivavuhirwa Barthelemy fonctionnaire délégué du gouverneur militaire, est revenu sur cette situation qui met en évidence l’obscurantisme présumé de la part de cette firme indienne. Tout en se confiant à la hiérarchie militaire de l’état de siège, pour la suite des enquêtes nécessaires à ce sujet.
Quant à l’option de rapatriement de ces véhicules supposés déjà utilisés, M. Kambale Sivavuhirwa a appelé les citoyens congolais tellement inquiets suite à cette entorse administrative, d’attendre la finalité des enquêtes qui seront bientôt menées par les instances militaires des FARDC et de l’UPDF.
Ces derniers temps, plusieurs jeunes désœuvrés sont légalement soumis aux testes d’évaluation de capacités intellectuelles pour un éventuel engagement, pour le compte de ces travaux d’asphaltage qui vont débuter dans un avenir proche.
Paul Zaïdi
