Nord-Kivu: La responsabilité des autorités judiciaires dans le dossier de spoliation d’une partie du PNVI à Nzulo

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Au cours d’un point de presse qui s’est tenu vendredi 12 février 2022, en ville de Goma, l’Alerte Congolaise pour l’Environnement et les Droits de l’Homme(ACDH) a dénoncé la spoliation et l’occupation illégale d’une partie de la concession appartenant au parc National de Virunga. Ce comportement est affiché non seulement par plusieurs personnalités politiques qui instrumentalisent la population mais aussi par certains opérateurs économiques en violation de la loi congolaise et bénéficiant d’une protection de certains hommes judiciaires.

 
Au-delà des autres parties de ce patrimoine international, la partie Nzulo en cheval entre Goma et Masisi est actuellement la plus concernée cette occupation par ces actes des personnes jugées par l’ACDH de mauvaise foi.

Compte tenu du refus des autorités compétentes Surtout celles judicaires de s’impliquer dans la défense de cette spoliation, l’ACDH avec plusieurs autres organisations intervenant dans l’environnement dans nombre provinces dont Nord-Kivu, Sud-Kivu, haut Lomami et le haut Katanga, ont pris l’engagement de dénoncer la passivité des autorités provinciales judicaires du Nord-Kivu. Cette délation est connue dans une lettre adressée au président de la RDC, qu’a annoncé ACDH a ce point de presse.

 
« Il s’agit de dénoncé le silence coupable des autorités au niveau provincial mais aussi national. Une certaine complicité se retrace à partir de Kinshasa mais aussi au niveau provincial qui observent passivement comment des gens occupent de manière illégale la partie située dans le parc national de Virunga pressement Nzulo », a dénoncé maitre Olivier Ndoole Bahemuka, secrétaire exécutif de l’ACDH.
Cependant, il dénonce un procès qui n’a pas suivi tout le processus normal pouvant amener l’état à la condamnation au profit des tierces qui auraient emmené la République aux cours et tribunaux.

‘’C’est vrai, la République a été condamnée mais les biens sous la gestion de l’Institut congolais pour conservation de la nature (ICCN) n’ont jamais été déclassés par l’Etat. L’ICCN n’a jamais été appelé dans le procès au premier degré et l’ICCN est venu en tierce opposition et a l’heure actuelle il y a des voies extraordinaires au niveau des hautes instances judiciaires donc, il n’existe pas une décision définitive pourra permettre une exécution. On ne peut pas mener une exécution forcée contre la République’’, a clarifié ce défenseur environnemental.

En effet, il est important de rappeler que, selon les enquêtes menées par cette Ong, 1 011Ha sont menacés par la spoliation et des constructions anarchiques dans cette partie du parc des Virunga. C’est pourquoi, l’ACDH invite même l’ICCN a déployé son unité de garde pour empêcher les manouvres d’occupation illégale de cette partie.

La rédaction

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