C’est un projet qui a été adopté après débats et délibérations au cours du conseil de la 36 ème réunion du conseil es ministres tenu ce vendredi 28 Janvier 2022.
En effet, selon le ministre de l’aménagement du territoire, le gouvernement pourra construire une nouvelle ville de Goma moderne.
D’après Guy Loando, c’est dans l’objectif de mettre à l’abri les populations de Goma et des cités environnantes contre toutes les menaces liées aux catastrophes naturelles qui guettent cette ville touristique entre autres l’éruption du Nyiragongo, les tremblements de terre ou une éventuelle hypothétique explosion dans le Lac Kivu.
A en croire le compte rendu de ce Conseil de ministres, le ministre Guy Loando a rassuré ses collègues qu’un terrain de 947 hectares a déjà été prévu dans le territoire de Nyiragongo juste au Nord de l’actuelle surface de la ville de Goma. Il précise qu’il a déjà définit la stratégie globale de la mise en œuvre de ce projet dans tous ses aspects possibles.
“Un terrain de 947 hectares situé dans le territoire de Nyiragongo est dédié, et sécurisé sur le plan cadastral pour l’évolution de ce projet qui vise à reloger plus de 5.000 ménages », peut lire dans ce compte fait par le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.
Pour y arriver, le compte rendu fait savoir que le Ministre de l’aménagement du territoire a déjà instruit l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT) qui compte installer une industrie publique de production des matériaux locaux en vue de cette construction.
Selon le ministre Guy Loando, Cela aura l’avantage de réduire sensiblement le coût du projet et faciliter la construction des phases des unités urbaines y compris les infrastructures et équipements collectifs dans cette nouvelle ville.
Rappelons qu’à l’issue d’une mission gouvernementale dépêchée à Goma au lendemain de l’éruption du volcan Nyiragongo survenue samedi 22 Mai dernier, le gouvernement congolais avait suggéré la délocalisation de la ville de Goma vers la cite de sake ou soit pour le territoire de Nyiragongo vers des endroits jugés moins menacés par les catastrophes naturelles qui peuvent surgir de tout bord contre l’actuelle surface de la ville de Goma. Plusieurs observateurs pensent que le gouvernement devrait étudier tous les aspects et paramètres possibles liés à la vie humaine pour prendre cette décision aussi grande.
Victoire Muliwavyo
