Goma : la décision du maire à la base de la paralysie du transport en commun ce lundi

De sérieuses difficultés de déplacement sont signalées à Goma ce matin. La cause principale étant la décision visiblement mal appropriée du maire de la ville de Goma contre l’insécurité en appelant tous les taximen de la ville de Goma, à peindre le plus vite possible leurs voitures à la couleur jaune du drapeau de la République Démocratique du Congo.

Cet appel, avait dit le maire, faisait l’objet d’une obligation dans le cadre de la lutte contre l’insécurité observée dans la ville dont la plupart des cas sont perpétrés par les hommes en véhicules à vitres teintés ou à motos sans immatriculation.
Pour ce faire, avait poursuivi, un délai pour se mettre en règle leur est accordé car tout récalcitrant sera soumis à la rigueur de la loi, afin de l’amener au respect de l’ordre établi.

Pour ce faire, avait poursuivi, un délai pour se mettre en règle leur est accordé car tout récalcitrant sera soumis à la rigueur de la loi, afin de l’amener au respect de l’ordre établi.

Conséquence, ce lundi matin, pas de transport en taxi bus et voiture. Les chauffeurs disent ne pas voir la vrai motivation de la décision du maire policier d’autant plus qu’aucun bus n’a été attrapé dans les cas d’insécurité dans la ville de Goma.

« Le maire exige non seulement une identification des bus et petites voitures de transport en commun mais aussi une coloration de ces engins en jaune du drapeau de la RDC. Vraiment, c’est une décision qui ne nous enchante. Je n’ai jamais entendu un bus causer ou être a la base de kidnapping. La couleur de l’usine, c’est la beauté de bus. Qu’il laisse les choses telles sont « , a dit Pacifique, chauffeur taximen avant de poursuivre,

 » Nous nous insurgeons contre les frais exigés pour cette identification. C’est énorme « 

Entre-temps, les chauffeurs exigent aussi le départ du comité urbain de l’Association Congolaise des Chauffeurs (ACCO/Goma). Ils accusent leur comité de l’incompétence et de corruption par les autorités urbaines.

Pour contourner la carence, les habitants de la ville de Goma ont emprunté les camions bennes et les moto pour leur transport.

La rédaction