La population vivant dans le quartier Himbi, en commune de Goma se dit impatiente de voir la fin des travaux de modernisation du boulevard débaptisé Rue FELIX TSHISEKEDI, anciennement connue sous le nom de Rue Musée.
Cette route a été asphaltée dans le cadre du programme de 100 Jours du chef de l’Etat avec une large bande permettant une fluide circulation par la Société Congolaise de Construction « SOCOC » sous la surveillance de l’Office des Voiries et Drainages « OVD ».
Cette modernisation de la voirie urbaine de la capitale touristique de la RDC, une approche du chef de l’état dans son programme basé autour de la satisfaction des besoins de la population, reste appréciée par ceux qui ont trouvé, à travers cette réalisation, une nouvelle valeur ajoutée pour leurs parcelles.
L’asphaltage de ladite rue a facilité un développement économique considérable le long de son parcours actuellement considérée comme adresse de bon repos et loisir à l’instar de certaines rues kinoises bouillantes d’ambiance, où les disciples des bacus et de la brochette ont des nombreux choix d’espaces pour se faire plaisir.
Néanmoins, le non parachèvement des collecteurs d’eaux de pluies, le manque de couvercle sur ces collecteurs qui longent les entrées des avenues soulèvent des inquiétudes et interrogations multiples au sein de la population vivant dans les avenues coupées de toute connexion de la grande route.
La Société Congolaise de Construction est accusée d’avoir utilisé tout le fond rendu disponible par le chef de l’état dans ce programme sans pour autant finir les travaux qu’elle a par ailleurs bien exécuté. La difficulté reste celle de savoir réellement si tout ce qui devrait être réalisé sur cette rue a été budgétisé afin de donner une image digne de modernisation.
Le drainage des milliers de mètre cube d’eaux ruisselantes qui proviennent des avenues et rues du quartier Katoy et ses voisinages en direction du Lac Kivu demeure sans suite.
Les collecteurs deviennent un danger permanent pour la circulation, car, nombreuses personnes connaissent des accidents régulièrement le long de cette rue, soit par une consommation des plus de l’alcool au volant, soit par mauvaise manœuvre ou encore par inadvertance.
La SOCOC n’a pas donnée réponse aux multiples tentatives de nos sollicitations autour de la question. Surtout quand on sait que la durée de vie d’une route asphaltée se réduit si les conduites d’eaux ne sont pas aménagées pour faciliter la coulée d’eaux sur la chaussée ou à coté de celle-ci.
SOCOC a exécuté dans le même programme les travaux d’asphaltages de l’avenue Kasiski traversant le quartier populaire de Birere, ainsi que six autres kilomètres à travers la ville pour totaliser douze kilomètres placés dans le programme 100 jours, sans les achevés. L’avenue du gouverneur derrière la BDGL allant vers la direction de la banque de sang reste dans le lot de ce que la population de Goma appelle couramment « BIPANDE » Ndlr « Les inachevés », constatent ceux qui vivent dans la ville de Goma ou la visite.
Les habitants de Goma se veulent éviter de tomber dans la classe des chantiers inachevés comme c’est le cas au centre du pays où séjourne le chef de l’état. Les cas de Kananga et Mbuji-Mayi réveillent l’alarme de ceux qui vont jusqu’à exiger à SOCOC et OVD de justifier les fonds payés par l’état congolais pour les travaux déjà amorcés en son temps.
Sachant surtout que les fonds de construction et modernisation des villes et territoires n’apparaissent pas comme un blocage pour le gouvernement congolais qui travaille pour faciliter au pays de devenir davantage plus beau qu’avant, les gomatraciens restent sur leur soif de jouir des ouvrages entièrement finalisés.
La rédaction
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