Alors que la communication de la police nationale au niveau du Nord-Kivu en mi-journée de ce lundi 20 décembre 2021 faisait état de 2 morts et 6 blessés.
Ce mardi matin, ce bilan s’est alourdit après d’autres opérations de fouilles et recherches qui ont été menées par les services de l’ordre. Il est ainsi passé de 2 morts et 6 blessés à 4 morts et 17 blessés.
C’est ce que rapporte une communication de la police au niveau national au cours d’un briefing presse par rapport à des manifestations publiques survenues dans la ville de Goma, au Nord-Kivu.
D’après le le colonel Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la Police Nationale du Congo (PNC) qui a dressé ce bilan, 3 armes de la police ont été emportées par des inciviques avant de signifier aussi que la police est parvenue à interpeler 11 personnes qui seront déférées devant la justice pour répondre de leurs actes.
« S’agissant du bilan évolutif partiel, nous avons 4 personnes tuées dont un commissaire de police qui a été abattu à son poste de travail. Pendant la manifestation, 3 armes de la police ont été emportées par des inciviques. Ce sont des armes AK. Il y a 17 blessés au total dont 5 policiers. Il y a 12 civils blessés », a fait savoir le porte-parole de la police nationale congolaise.
Il faut dire que la ville de Goma a vécu un climat de tension et d’agitation pendant une bonne partie de la journée de ce lundi 20 décembre 2021. En cause, les habitants de cette ville touristique répondaient ainsi à l’appel à la journée ville morte décrété par les jeunes des mouvements citoyens et autres organisations juvéniles pour exprimer leur indignation vis-à-vis de l’insécurité caractérisée par des assassinats, kidnappings et cambriolages et dire non à une éventuelle entrée des policiers Rwandais à Goma, malheureusement un appel à une journée ville morte qui s’est transformé en manifestation de colère pourtant contraint par L’ordonnance loi portant instauration de l’État de siège conformement à l’article 85 de la constitution.
Victoire Muliwavyo
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