En séjour dans la partie Est du pays depuis près d’une semaine, le ministre national des droits humains a animé le mardi 03 août dernier un atelier à l’intention des acteurs du comité provincial de sécurité du Nord-Kivu qui regroupe les services de sécurité de tout bord et quelques acteurs de la société civile.
D’après Albert Fabrice Puela, cet atelier organisé grâce à l’appuie de la Monusco visait à donner aux autorités et cadres militaires ainsi qu’à d’autres acteurs de la société une ligne de conduite à respecter durant cette période de l’État de siège où l’administration civile est remplacée par l’administration militaire.
« Nous avons reçu mission par le chef de l’État de nous transporter dans ces deux provinces, le Nord-Kivu et l’Ituri pour faire un état de lieu et pour renforcer les capacités de certains des animateurs des différentes institutions et de la société civile pour une mise à niveau. Nous voulons nous rassurer que le noyau dur des droits humains n’est pas être baffoué, ne peut être violé parce que même pendant l’état de siège les droits de l’homme doivent être respectés » a dit Puela.
Parmi ces droits qui ne peuvent être bafoués, le ministre note par exemple : le droit à la vie, l’interdiction de la torture, l’interdiction de la prison pour dette, l’interdiction de la liberté de religion ou de penser, etc.
Du côté des participants, l’on a salué cette initiative formulant ainsi le vœu de voir ce genre d’asisses soient multipliées afin de réduire voir limiter les dérapages qui peuvent en découler.
Après les villes du Nord-Kivu, le ministre des droits humains qui croit que tout cela soit en faveur de la population, pourra se rendre dans la province de l’Ituri pour cette même fin et ce, avant de retourner à Kinshasa où il pourra faire rapport de sa mission à l’hierarchie.
Décrété par le chef de l’État Félix Tshisekedi le 3 mai dernier, l’état de siège a, pour la 5eme fois consécutive ce mardi, été prorogé pour une durée de 15 jours par les députés nationaux réunis en assemblée plénière.
Victoire Muliwavyo à Goma
0 Comments