Encore 12 autres pêcheurs de Kyavinyonge ont été arrêtés par la marine Ougandaise. C’est après l’autre arrestation par la même marine d’au-moins une autre dizaine des pêcheurs le 20 juin dernier soit deux semaines après.
D’après Mbusa Kavasya Noé, président du comité des pêcheurs de Kyavinyonge qui alerte sur cet incident, c’était vers la soirée de ce dimanche que les éléments de la marine Ougandaise ont franchi les limites lacustres de cette localité de Kyavinyonge située en territoire de Beni. Là-bas ils ont tracassé les pêcheurs congolais et ont arrêté 12 pêcheurs et ont également saisi 4 de leurs pirogues ainsi que 4 moteurs hors bord. Il révèle que pour se laver de leur salles besognes, la marine Ougandaise a accusé ces pêcheurs d’avoir violé les milites liquides du lac Édouard. Ce qui, selon lui, est pourtant faux.
« l’armée ougandaise vient encore d’arrêter 12 Congolais. Quatre pirogues et 4 moteurs ont aussi été saisis. Ils sont maintenant conduits à la Cour dite Justice où ils sont incarcérés. Nous constatons que ces militaires ougandais font maintenant de ces arrestations, un fonds de commerce » a révélé Mbusa Kavasya Noé
Pour lui, la marine Ougandaise est auteure de plusieurs cas de tracasseries des pêcheurs congolais sur le lac Édouard, faute d’une faible présence de la force navale congolaise. C’est pourquoi il appelle à l’implication et l’intervention personnelle du chef de l’État Félix Tshisekedi.
« Nous demandons au chef de l’État, notre seul espoir pour ce qui est de la collaboration entre nos deux pays de pouvoir personnellement s’y impliquer parce que la marine Ougandaise nous tracasse même dans la partie congolaise du lac et cela à cause d’une faible des forces navales de la RDC sur le lac » a-t-il renchérit.
Rappelons que c’est depuis plusieurs mois que des tractations entre les gouvernements congolais et ougandais ont été menées pour réguler la pêche sur ce lac mais sans issue favorable. Pour le cas du 20 juin dernier, la marine Ougandaise avait exigé 1000 dollars en raison de 200 dollars par pirogue pour leur libération. Les pêcheurs craignent que cette question n’engendre d’autres tournures sécuritaires
Victoire Muliwavyo
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