Assistance humanitaire aux sinistrés de Nyiragongo : la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi surprend les déplacés avec une aide consistante

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Depuis le dimanche 30 mai, la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) se mobilise sur terrain pour offrir des vivres et non-vivres aux sinistrés du volcan à Goma, Nyiragongo et Rutshuru.

Le convoi des vivres et non-vivres a fait sursauter de joie les déplacés installés à l’école primaire Kayembe, dans le territoire de Nyiragongo. Des femmes surtout ont dansé et entonné de chants en l’honneur de la première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, pour exprimer leur joie face à l’aide qui arrive.

La fondation FDNT a apporté entre autres du riz, de l’huile, du sucre, de la farine et même du pain et du jus, car en effet, certains déplacés ont passé des jours trouvant à peine à manger. Côté non-vivres, la FDNT a emmené des vêtements et des matelas, des bâches et des couvertures sachant qu’une bonne partie des habitants du groupement Munigi, dans le territoire de Nyiragongo ont tout perdu.

‘’Acclamez la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi Tshilombo !’’

L’administrateur intérimaire du territoire de Nyiragongo ne pouvait cacher sa fascination face à l’aide de la FDNT qui est arrivé dans des camions. Lorsqu’il prend la parole devant des membres de la fondation et de la protection civile, ce mardi après-midi, l’administrateur Edouard Bahati remercie avec vivacité la première dame.

A son tour, la chargée du social de la FDNT s’est exprimée. Sarah Biselele explique que l’aide qu’envoie la première dame consiste à exprimer sa compassion avec les habitants de Goma et Nyiragongo qui sont sinistrés de l’éruption volcanique du 22 mai. Denise Nyakeru a été contaminée par la logique de son mari, fait-elle savoir. ‘’Le président Félix Antoine Tshisekedi a toujours un slogan ‘le peuple d’abord’. Sa femme l’a imité, ce qui fait qu’elle ne saurait rester silencieuse devant des gens qui souffrent. Quand elle a appris que Nyiragongo vient de faire des victimes à Goma, elle a fait tout ce qu’elle pouvait malgré la fermeture de l’aéroport pour vous faire parvenir cette aide’’, a expliqué Sarah Biselele.

Avant la distribution des dons ce mardi, une équipe de la fondation est passée pour identifier les bénéficiaires, de sorte que l’aide parvienne à chacun, a fait connaitre Sarah Biselele.

‘’Nous sommes consolés par ce geste de générosité de la première dame’’

L’expression de satisfaction était sur toutes les lèvres. Un jeune homme qui assiste à la distribution de l’aide est étonné de constater que la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi est la première organisation à apporter une aide consistante et diverse aux nombreux déplacés basés à l’école primaire Kayembe.

C’est donc tout naturel que le président des déplacés de ce site ne puisse pas manquer à dire, également. Katembo Syaghuswa déclare : ‘’Nous sommes consolés par ce geste de générosité de la première dame, maman Nyakeru Denise, l’épouse de notre président, son excellence Félix Antoine Tshilombo. Nous venons de recevoir beaucoup d’articles, parmi lesquels on a les vivres et les non-vivres, je viens de voir des sacs d’haricots ici à mes cotés, bidons d’huile, il y’a des matelas pour ceux qui passent la nuit à même le sol, il y’a des bâches pour ceux qui passaient la nuit à la belle étoile, il y’a des habits, je vois des ballons de friperie qui sont déjà étalés, il y’a de l’eau pour essayer de soulager la soif des victimes du volcan, il y’a aussi du lait, du jus pour les enfants déjà déshydratés’’, fait-il observer.

Le président des déplacés a le sentiment que les sinistrés de Goma ont le privilège d’être priorisés par la première dame, car il y’a beaucoup d’autres zones d’urgence en Ituri et ailleurs dans le pays qui cherchent une aide semblable. Sur son site de l’école primaire Kayembe réside 3150 ménages. La moyenne de 5 membres par famille fait état de 15750 personnes qui vivent sur ce site, selon le président des déplacés. Pour Katembo Syaghuswa, l’aide qu’apporte la première dame vient faire oublier certaines difficultés de déplacés qui dorment par exemple dans de mauvaises conditions dans les salles insuffisantes de l’école Kayembe.

Par Frédéric Feruzi

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