Le voyage Union sacrée pour la nation pour lequel les uns se sont précipités à faire valise semble avoir beaucoup d’incertitudes qui decourageraient les voyageurs. Toujours pas de plénières à l’assemblée nationale depuis celle d’adoption de matières à traiter au cours de la session en cours. Plus d’un congolais s’interroge sur le pourquoi de la mission donnée à l’honorable Bahati Lukwebo, la requalification de la nouvelle majorité parlementaire au sein de l’assemblée nationale.
Après avoir passé tout ce temps en se poumonnant pour déboulonner l’ancien bureau à majoritaire FCC et signé les adhésions au sein de la nouvelle plateforme politique dite Union sacrée pour la nation, certains députés se réclament toujours appartenir à leurs anciens partis politiques du FCC. Comme conséquence, Christophe Mboso ne sait pas convoquer la conférence de présidents de groupes parlementaires car non constituée suite à des contraintes légales. Certains députés ont aujourd’hui le qualificatif de non inscrits donc agissant en électron libre causant ainsi la dissolution de fait de certains groupes parlementaires.
Tout porte à croire que le FCC détient encore la majorité parlementaire dans le sens de la loi et la nouvelle plateforme politique « Union sacrée » pense la détenir de fait. Faut-il dire que nous assistons à une situation où le droit se conforme aux faits ou les faits se conforment au droit. A ceux-ci s’ajoute la mise en place du nouveau gouvernement ; ce dernier une fois mis en place dans une pareille situation, pourra-t-il être investi par une plénière à quel format ?
Voilà une série de scénario qui porte à croire que le pays tend vers un blocage des institutions avec des conséquences néfastes sur la vie nationale.
« Si tu veux goûter au bonheur de la vie, accepte l’inévitable, » dit Pierre Dagenai
Elvis Saidi, politologue