Cet atelier de formation de deux jours, soit du 23 au 24 mars 2021 a été organisé par ADEC/DDH en partenariat avec le BCNUDH à l’intention des membres de l’ADEC/DDH à Goma au Nord-Kivu.
« La constitution de la République Démocratique du Congo garantie la protection et la promotion des droits de l’homme à tous les congolais ainsi qu’aux étrangers vivant légalement en RDC. En dehors de la constitution, il y a d’autres instruments juridiques tant national, régional et international qui abondent dans le même sens.
En dépit de tous ces instruments juridiques, il s’observe des violations des droits de l’homme par des personnes qui sont censées les protéger.
L’article 26 de constitution de la RDC dispose « la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente. » L’idée du législateur Congolais est de garantir à toute personne qui souhaite s’exprimer publiquement ou en plein air le droit de le faire sous l’encadrement de la police nationale congolaise étant donné que la police a pour mission de protéger la population et ses biens.
Il s’observe qu’en des moments des manifestations publiques, l’autorité compétente s’écarte de la mission d’encadrement et viole les droits des manifestants soit par le non encadrement soit par répression.
Dans le souci de suivre au quotidien les manifestations en ville de Goma, ADEC/DDH-RDC a souhaité renforcer les capacités des 12 personnes en droits de l’homme et monitoring de la manifestation publique en vue de faire la documentation des tous cas de dérapage au moment des manifestations en ville de Goma, » a dit Karpate Tulinabo, coordinateur d’ADEC/DDH.
Celui ci a indiqué qu’après cette formation, un observatoire de manifestations publiques sera mis en place pour faire le monitoring au quotidien des manifestations publiques.
Les capacités des membres d’ADEC/DDH étant renforcées sur les notions des droits de l’homme et le monitoring des manifestations publiques, il est aussi question d’accroitre le nombre des défenseurs des droits de l’homme en ville de Goma avant la mise en place d’un observatoire des manifestations publiques en ville de Goma
La rédaction