Ituri : Le renforcement de la redevabilité et l’engagement en faveur de la stabilisation de l’Ituri au coeur d’une assise présidée par le gouverneur

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Une réunion du comité technique conjoint sur le processus de la FRPI dans le cadre de la stabilisation du sud Irumu a été tenue en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri le samedi 20 mars 2021.

Selon le coordinateur de l’organisation non gouvernementale ACIAR, il était question de faire les plaidoyers auprès des parties signataires du processus à l’occurrence le gouvernement congolais et la FRPI pour savoir si ces dernières continuent à tenir à leur signatures d’une part et savoir si ces parties ont des modifications et quelles sont ces modifications auxquelles les parties signataires se mettront d’accord afin que la paix soit rétablie dans cette partie de la province de l’Ituri d’autre part.

Erick MONGO a, à cette occasion signifié qu’à ce niveau, le processus de désarmement de la FRPI a connu une avancée très significative à ce sens qu’une petite accalmie est observée dans le sud Irumu.

De son côté le coordinateur provincial du STAREC/Ituri, c’était pour eux l’opportunité de faire l’état de lieu du processus FRPI et présenter la réorientation du projet  » Dialogue démocratique » toujours dans le sud Irumu.

Lors de cette rencontre, les participants ont parlé des forces, faiblesses et défis à relever pour la concrétisation du dit processus. Tout le monde est resté unanime qu’il y a la nécessité de paix dans le sud Irumu, renchérit Jean-Marc Mazio.

Pour lui, la bonne chose est la sauvegarde des acquis de la paix dans cette région tout en mettant en exergue l’idée de faire une nouvelle feuille de route qui se basera non pas sur la reprise des hostilités pendant cette période de transition mais plutôt sur la continuité de l’accalmie observée à ce jour.

Rappelons que la société civile de Walendu Bindi où sont cantonnés les éléments de la FRPI avait alerté le mercredi 17 mars dernier sur les risques que court cette chefferie suite à l’interruption brusque du processus et a fort plaidé pour le désarmement urgent de ceux-ci, car selon Gabriel ADROZO, son coordonnateur, certains éléments incontrôlés sont cités dans des dérapages suite à leur non prise en charge, situation qui peut compromettre ce processus et faire revenir cette région dans l’insécurité qui y était pendant au moins 20 ans.

La rédaction

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