C’est ce qu’ont annoncé ce vendredi 22 janvier, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui, à cet effet, avaient déclenché des enquêtes, lesquelles enquêtes commencent à apporter les premiers résultats.
D’après le
lieutenant Antony Mualushayi, porte-parole du secteur opérationnel de l’armée dans la région de Beni, ce n’est pas la population qui a tué le Col Vita Kitambala comme cela circule dans les réseaux sociaux mais plutôt un groupe de gens intoxiqués par des personnes bien identifiées.
« Je suis en train de lire sur les réseaux sociaux, les gens disent que c’est la population de Lume qui a lynché le colonel Vita Kitambala et Liso. Je dis non, ce n’est pas ça, la population ne peut pas tuer son armée. C’est un groupe de gens intoxiqués par des personnes bien identifiées. Ce groupe n’arrive pas à comprendre le bien fondé de notre armée. Son agenda caché est de prendre la population de Lume en otage. Je vous annonce que quelques uns d’entre eux sont déjà aux arrêts et d’ici là, ils seront jugés par les instances compétentes, » a éclairé le lieutenant Antony Mualushayi à nos confrères de 7sur7.cd
Sans pour autant donner le nombre exact des personnes déjà aux arrêts, le porte parole de l’armée dans la région de Beni, ajoute que ce groupe de quelques suspects sera auditionné afin d’établir les responsabilités dans cette affaire avant de signifier que les relations entre la population et l’armée se portent bien dans le secteur de Rwenzori en particulier et toute la région de Beni en général, ce qui fait améliorer petit à petit la situation sécuritaire dans cette région.
Pour rappel, le colonel Vita Kitambala et le rebelle Liso ont été lynchés par des inconnus l’avant midi du 16 janvier à Lume dans le secteur de Rwenzori, tous deux étaient des ex-rebelles Maï-Maï et travaillaient avec l’armée à Beni afin de sensibiliser les groupes armés encore actifs à quitter la brousse et servir plutôt sous le drapeau national.
Victoire Muliwavyo
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