Les manifestants d’une marche pacifique organisée par le mouvement pro-démocratie de lutte pour le changement « Lucha » le week-end dernier dans la cité frontalière de Kasindi, réclamant le départ des Casques bleus dont la Monusco vient de totalisé vingt et une année de son intervention en République démocratique du Congo, s’insurgent en tous cas contre le renouvellement du mandat de la mission des Nations Unies en RDC (Monusco), jusqu’au 21 décembre 2021.
Cette structure citoyenne signifie que, dans le périmètre que les Congolais appellent désormais le « triangle de la mort » et qui s’étend désormais de Beni, en Ituri, jusqu’à Goma, au Nord-Kivu, la Monusco est accusée la de non assistance aux civils en danger et d’inefficacité voir des complicités diverses, avec les groupes armés qui pullulent dans la région orientale de la République Démocratique du Congo.
Dans un mémorandum remis entre les mains du fonctionnaire délégué du Gouverneur de province affecté à Kasindi M. Kambale Sivavuhirwa Barthélémy, les militants de la LUCHA ont insisté sur la nécessité de la mise en place d’un mécanisme de désintégration de cette force Onusienne largement plongée dans une léthargie face à l’escalade de l’insécurité, qui détériore au quotidien le rythme du bien être au vécu quotidien de la paisible population Congolaise.
Il convient également de signaler en outre que, plusieurs engins roulant de la Monusco en importation, sont bloqués à la barrière du carré douanier de Kasindi à la frontière Congolo-ougandaise à la base, les conducteurs de taxis-motos de cette cité frontalière s’insurgent de manière musclée contre le passage de ces véhicules. Ces derniers estiment que, la Monusco est sans aucun doute une force aléatoire aux mécanismes du maintien de la paix en RDC.
PAUL ZAIDI
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