RDC : Faudra-t-il faire confiance à l’enseignement supérieur et universitaire de Kasindi en territoire de Beni au (Nord-Kivu) ?

Posted on


Tribune de PAUL ZAIDI.

Le diagnostic de l’enseignement supérieur et universitaire de la cité frontalière de Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu, révèle qu’actuellement la quasi-totalité des indicateurs de gestion n’augure pas de progrès décisif vers l’amélioration du système éducatif de ce secteur.

En effet, le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire à Kasindi, présente les défis principaux ci-après, que les décideurs administratifs et politiques sont incapables à relever il s’agit de; La prolifération des établissements, la carence voire absence d’équipement scientifiques, de laboratoires, d’ateliers et de bibliothèques, mais également la rareté de personnels qualifiés et le minimum de temps consacré aux études et celà au quotidien.

Sous les effets conjugués de la pression démographique, des insuffisances en infrastructures pédagogiques et en ressources, l’enseignement supérieur de Kasindi subit une nette dégradation depuis une décennie, la tendancielle défaillance de promoteurs, met en évidence les limites du modèle scientifico-économique du parcours académique.

Sa reconfiguration s’impose et s’inscrit dans une vision renouvelée du développement, portée par la culture de gestion entrepreneuriale, pourtant, l’ensemble des acteurs du monde universitaire de Kasindi ne semble pas du tout pressé de trouver des solutions.

Les obstacles dans l’orientation.

Les multiples barrières sur le chemin de la vie estudiantine dans la cité frontalière de Kasindi se résument dans la marge du manque de frais d’inscription, difficultés d’orientation voilà quelques un des obstacles majeurs qui expliquent pourquoi environ la moitié des diplômés n’entame pas des études au niveau de l’enseignement supérieur.

En tous cas, c’est un véritable parcours d’un combattant, pour un cursus académique, le diplôme une fois obtenu ouvre la voie aux études supérieures. Mais lorsque cette barrière est franchie, d’autres difficultés surviennent et entravent le parcours des étudiants.

Tout d’abord, le choix de la filière universitaire, une étape que Patrick Monga à Lubiriha a eu du mal à passer jusqu’à ce qu’il a abandonné l’année académique puisque, le choix lui imposer était contraire de sa nature. Tout comme Patrick Monga, beaucoup d’étudiants peinent à trouver la filière appropriée à leurs aptitudes, une problématique liée à une mauvaise orientation scolaire.

A tout cela s’ajoute aussi les frais de scolarité, dans la région de Beni-ville et territoire où l’escalade de l’insécurité se vit par l’activisme des rebelles Ougandais de l’ADF, les études universitaires ont en effet un coût que souvent les familles ne sont pas en mesure d’offrir à leurs enfants.

PAUL ZAIDI

  • Share

0 Comments

Leave a comment