Le commissariat urbain de la police nationale congolaise s’est engagé vendredi 18 décembre, lors d’une parade, à mettre fin au VIH/SIDA dans ses unités via le dépistage volontaire, en s’inscrivant dans la logique de zéro discrimination, zéro mort du SIDA, savoir se protéger pour protéger l’autre.
Son commandant, colonel Job Alisa, a demandé à ses homme à profiter de la présence, à leur bureau, de l’équipe de dépistage volontaire de la MONUSCO, pour que chacun connaisse son statut sérologique, une manière de se protéger pour protéger l’autre, d’où la solidarité et la responsabilité partagée tant souhaitée par le thème national, à savoir « Soyons solidaires et responsables pour vaincre le sida d’ici 2030 ».
Cet officier de la PNC a fait savoir que cette séance de sensibilisation contre la pandémie du siècle, est la toute première à son Unité. Ainsi, pour donner le ton aux autres, s’est-il fait dépister le premier.
Attestant la solidarité avec la population de la province, la police nationale congolaise doit s’engager à mettre fin au VIH/SIDA et à la covid-19 pour la santé des policiers et du peuple.
Le test est volontaire, facile et gratuit et le résultat est confidentiel.
« Nous sommes venus ici pour vous sensibiliser au dépistage volontaire en ce mois d’activisme contre le sida, » a indiqué, Dr Guyguy Mankangu Ndongosi, du programme VIH/SIDA à la MONUSCO-Goma.
Il a recelé que dans moins de cinq minutes, vous avez le résultat. Au cas d’une réponse négative, il est de leur devoir de vous accorder un rendez-vous d’un nouveau test pour expérimentation du premier.
Pour sa part, le secrétaire exécutif de PNMLS, programme national multisectoriel de lutte contre le sida, Ir Aubin Mongili, a allégué que le sida n’a pas de congé technique.
Il a révélé que le nombre de morts du sida est de 205 pour le premier trimestre de cette année. Ces décès communautaires sont dus au relâchement de prise des ARV par les malades du sida suite à la ruse des charlatans et des chambres de prière.
Apres la police, le PNMLS cible les militaires au camp Katindo et leurs dépendants ainsi que l’équipe de la police militaire venue récemment de Lubumbashi.
Le choix de la police, a dit Lévi Tshizubu Mutombo, chef du programme de l’ONUSIDA à l’Est du pays, est dicté par le fait que, la police est en interaction permanente avec la population.
La Rédaction
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