RDC-Ouganda : La DGM appelée à exercer selon sa mission régalienne au poste frontalier de Kasindi

L’un des plus grands problèmes pour la pénétration dangereuse à la frontière Congolo-ougandaise à partir de la cité de Kasindi, en territoire de BENI dans le grand Nord-Kivu, est sans aucun doute le déficit de communication, tâtonnements et contradictions sur la prise en charge sécuritaire, entre le représentant du pouvoir public et la Direction Générale des Migrations (DGM), poste de Kasindi.

Conséquence, perte de confiance de la population envers les autorités politiques et administratives pendant cette période de l’escalade de l’insécurité dans la région.

Pourtant, les rebelles Ougandais saisissent l’opportunité en vue d’actionner en toute quiétude dans la partie Est du pays.

Le cas illustratif est celui du dimanche dernier où 79 personnes d’identité douteuse en provenance de l’Ouganda voulaient traverser frauduleusement la frontière, une situation qui avait occasionné une vive tension alimentée par les conducteurs des taxis-motos durant toute la nuit.

Ces dérapages communicationnels ont fait objet de nombreuses critiques au sein du grand public et de l’élite.

En quelques choses malheur est bon dit-on, dans une brève adresse à la presse locale ce mercredi 9 décembre 2020, M. Kambale Sivavuhirwa Barthélémy fonctionnaire délégué du gouverneur affecté à Kasindi, tout en saluant la vigilance de la population pour le cas récent en terme d’alerte, l’autorité locale appelle les services de sécurité à revenir au bon sens relativement à leur mission régalienne, et surtout la DGM.

Signalons en outre que, le commandant des opérations Sokola1 Grand-Nord, estime jusque là que, la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha est suffisamment le centre de gravité des rebelles Ougandais de l’ADF.

Nous pourrions revenir tard avec la version de la DGM car celle-ci n’a pas joignable avant cette rédaction.

PAUL ZAIDI