Le fait divers que rapporte la société civile du quartier lac-vert a eu lieu, ce mardi 1er décembre, à l’école primaire Alléluia, qui est une école conventionnée protestante.
L’institutrice s’est évanouie, étouffée par la chaleur, à en croire la société civile du quartier lac-vert. Des sources de son président, Franklin Tumsifu, l’enseignante donnait cours dans une classe de 1ère primaire qui compte plus de 200 élèves.
Cette pléthore est consécutive à l’abandon de 4 enseignants des classes de 1ère année qui ne sont plus payés en raison des processus de la gratuité de l’éducation de base. Les responsables de l’école ont par conséquent décidé d’envoyer leurs élèves dans la classe de l’enseignante évanouie, qui s’est vue déborder et étouffer, laisse entendre notre source.
Un enseignant occasionnel a été recruté pour donner cours aux enfants ce mercredi, fait savoir la société civile du quartier lac-vert qui suit le cas. Elle indique que l’institutrice évanouie évolue bien ce mercredi alors que l’enfant reste hospitalisé.
Ce dernier étudiait en 2ème primaire. Il s’est aussi évanoui à la suite de la chaleur dans leur classe qui aligne plus de 130 élèves depuis que la gratuité de l’enseignement de base a été introduite.
Il faut régler la situation des enseignants NP pour en finir avec de tels scandales
C’est le plaidoyer que fait le président de la société civile du quartier lac-vert. Franklin Tumsifu explique que les 4 enseignants qui ont abandonné et 2 autres donnaient cours sur la promesse d’être payés en novembre, mais dès qu’ils ont vu qu’ils n’apparaissent pas sur le listing, ils ont abandonné les enfants. Ce sont des responsables des familles que la coordination de l’école n’a que référé aux autorités nationales pour régler leur problème.
La société civile du quartier lac-vert appelle le gouvernement à honorer sa promesse de payer les enseignants non payés, pour matérialiser la gratuité de l’éducation de base.
Elle fait également observer les pléthores dans les salles de classe qui doit trouver également une solution. ‘’Avant la gratuité, un enseignant encadrait entre 35 et 40 écoliers, mais depuis la gratuité c’est une quarantaine maintenant’’, explique Franklin Tumsifu.
Il affirme que la société civile du quartier lac-vert soutient l’idée du président de la république mais il l’invite à créer des conditions de peur que la gratuité scolaire ne tue l’éducation de base.
Frédéric Feruzi
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