Le maire de la ville de Goma M. Timothée Muisa a émis le vœu de voir les auteurs des violaces faites aux femmes et aux filles en ville touriste être poursuivis avec rigueur comme à l’époque du programme de la restauration de la justice à l’Est de la RDC « REJUSCO. »
L’autorité urbaine l’a dit suite aux statistiques galopantes de cas des violences basées sur le genre dans la ville sous sa gestion. Dans son explosé à l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne dite de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, Timothée Muissa Kense a révélé que les cas de viols ont augmenté en ville suite à la pandémie de la COVID-19 qui a poussé à la fermeture des écoles.
Outre cette cause, l’autorité urbaine a évoqué la problématique de maque d’eau en ville de Goma qui oblige les filles et les femmes à parcourir des longues distances pour trouver de l’eau.
La prolifération des maisons de tolérance en ville de Goma a été également épinglée comme l’un des facteurs qui ont poussé à la montée des cas des VSBG malgré les efforts des services de la mairie pour tenter d’éliminer ces maisons.
Dans son intervention à l’occasion, le député provincial Olivier Kakoti a fait savoir au public que les maisons de tolérance ne sont pas reconnues par la législation congolaise. C’est pourquoi, l’élu du peuple a appelé le maire de Goma à se mettre au travail pour fermer toutes les maisons de tolérance.