Définir la qualité et mettre en place une démarche de réformes durables au sein des établissements d’enseignement supérieur dans la cité de Kasindi, est un défi auquel de nombreux acteurs de l’éducation dans la région des grands lacs s’attaquent actuellement, comme l’a rappelé M. Denis Kalenga Serge, président du collège Inter-estudiantin de Kasindi pour l’exercice de l’année académique 2020-2021.
La massification des établissements d’enseignement supérieur dans la cité de Kasindi-Lubiriha est devenue un problème urgent, pour Denis Kalenga Serge, la qualité liée à la formation de futurs cadres de la RDC est désormais une question prioritaire.
Ce dernier préconise un rendez-vous à 100 % scientifique le dimanche 29 novembre 2020, dans le cadre du système de sensibilisation active en guise de favoriser la relève académique dans cette partie logeant la troisième frontière terrestre de la République Démocratique du Congo.
Il convient également de rappeler que, la situation politico-sécuritaire et économique du pays trouble toujours le système éducatif Congolais, beaucoup d’établissement non pas la capacité d’accueillir correctement les apprenants.
L’escalade de l’insécurité, une barrière à la réforme éducative :
La contribution des établissements d’enseignement supérieur au développement régional, est une opportunité étouffée par la précarité de la sécurité dans le secteur de Ruwenzori.
A en croire M. Jean Dodiabo étudiant à l’université OPEN-LU antenne de Kasindi, les études universitaires très actives dans le domaine de la recherche et gestion des projets contribuent de manière potentielle au développement du capital humain à l’échelon régional notamment, lorsqu’il s’agit des compétences requises sur le plan des innovations scientifiques.
A en croire ce futur cadre du pays, à l’approche entrepreneuriale l’option de l’insécurité dans le secteur de Ruwenzori, en territoire de Beni, constitue une épine au pied du processus d’épanouissement intégral. Jean Dodiabo souhaite que la prise de position des autorités politiques et administratives puisse reposé implicitement sur un modèle de réseau facilitant la création progressive de système d’enseignement supérieur et de développement intégral.
PAUL ZAIDI
0 Comments