Les membres des ONGs œuvrant dans la protection des défenseurs des droits fonciers ont, au cours d’un point de presse animé en ville de Goma, porté à la connaissance de la population au travers les médias, la stratégie 2019-2020 qui contextualise la réalité de la vie de cette catégorie des défenseurs dans certains pays du continent noir .
Cette stratégie qui a comme but de contribuer à la promotion du respect des droits humains dans le secteur foncier, poursuit comme objectif premier d’après Faustin Mutshukunde, d’élargir la plateforme du CBI10 à d’autres pays pour lui donner une envergure continentale en le connectant aux autres acteurs du domaine.
Celui-ci a poursuivi pour dire que la stratégie veut également produire des connaissances et renforcer les capacités des défenseurs du foncier pour valoir leurs droits et ceux de la communauté.
Au stade actuel, a renchéri Me Faustin, l’ILC qui est le cadre fédérateur en Afrique, se veut être dans le continent entier au vu des cas de menaces enregistrés sur toute l’étendue du continent africain.
M.Diel Mochire, Directeur de PIDP SHIRIKA LA BAMBUTI, déplore les menaces proférées aux défenseurs des droits fonciers au pays. Il a déploré également la pression exercée sur les sols des autochtones dans la province du Nord-Kivu où les pygmées font face aux intimidations et extorsions de tout genre.
Ce défenseur acharné contre la stigmatisation des pygmées, insiste en disant que la terre est le socle de tout développement et les gens doivent vivre sécurisés de leurs terres.
Pour lui, les autorités ne devraient pas être exigeantes envers les autochtones pygmées car leurs terres sont coutumières et ne nécessitent pas tous les documents exigés par ces autorités.
Cette organisation qui se veut grande dans le continent plaide pour que les autorités (acteurs étatiques) considérés comme prédateurs des défenseurs, modifient leurs pratiques et assument leurs responsabilités de protection des défenseurs des droits fonciers partant des actions des plaidoyer d’ici l’année prochaine.
Ceci car différents rapports d’organisations de la société civile ont fait mention de l’implication des plusieurs politiciens dans les conflits des terres.
La Rédaction
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