La prise en charge psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux n’est pas assurée.
M. Kambale Kibwana Elie dénonce l’état d’abandon des malades et des soignants en l’absence d’une politique claire et déterminée d’amélioration de la prise en charge psychiatrique.
A l’en croire, cet abandon qui se justifie par le fait que, la liberté d’innovation du praticien et l’autonomie du malade, auxquelles tout le monde devrait s’attaché, se heurtent quotidiennement à l’absence d’adoption des meilleures stratégies, et cette situation empêche le progrès des soins, et au défaut de suivi thérapeutique, qui fait peser sur l’entourage des malades la charge parfois écrasante d’une rechute.
Ce spécialiste de la santé mentale œuvrant au dispensaire-maternité SINAÏ estime que, la psychiatrie Kasindiene, longtemps stigmatisée parmi les disciplines médicales, est en mesure aujourd’hui de devenir une médecine de pointe.
C’est ce projet ambitieux et porteur d’avenir qu’il convient de présenter aux professionnels de santé, aux patients et à leurs familles.
Kambale Kibwana Elie propose également aux tenants de la parcelle du pouvoir d’étudier les modalités, au-delà d’un engouement traditionnel pour la santé mentale, à plusieurs égards néfaste entraînés parfois par la consommation irrationnelle de boissons fortement alcoolisées.
“La notion de prise en charge psychiatrique fait référence à la prise en charge sanitaire des troubles mentaux. Celle-ci, chacun le sait, n’est pas la seule dimension de ces troubles. Certains tendent même à penser qu’elle n’est pas leur aspect le plus important. Incontestablement, éviter la désinsertion sociale des malades ou permettre leur réinsertion et développer les alternatives à l’hospitalisation sont des objectifs de première importance quand il est question de troubles mentaux” a-t-il affirmé.
PAUL ZAIDI