Trois ans de lutte contre le recours à la détention illégale à KASINDI-LUBIRIHA, l’Organisation pour l’encadrement des agriculteurs et la défense des droits humains (OEADH) note la persistance de cette pratique orchestrée par certains officiers de police judiciaire.
Le délai lié à la mesure qui vise à priver une personne de sa liberté en attente de son jugement, n’est nullement respecté à Kasindi selon l’organisation non gouvernementale (ONG-OEADH), qui met en évidence de conditions de détention catastrophiques dans la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha.
En effet, compte tenu du non respect des lois nationales et des standards internationaux fixant les conditions selon lesquelles une personne peut être arrêtée et détenue, M. David Kirongozi coordonnateur général de cette structure, s’indigne de la misère d’une grande majorité de la population carcérale dans cette partie du grand Nord-Kivu.
Cet activiste des droits de l’homme a laisser entendre que, bientôt la cité de Kasindi sera doté d’un cachot en conformité avec la législation congolaise en la matière, par le biais d’une collaboration avec les forces Onusienne qui attendent jusque là, le feu vert de la part du chef de secteur de Ruwenzori en ce qui concerne notamment, l’indication appropriée de l’endroit devant abriter cette maison correctionnelle.
Toutefois cette observation faite par l’ONG-OEADH, est suffisamment rejetée par l’un des officiers de la police nationale Congolaise qui a requis l’anonymat, mettant en exergue la problématique attachée à la distance entre le parquet de grande instance de BENI ville et la PNC commissariat de Kasindi, dont le processus de transport engendre une confusion totale.
PAUL ZAIDI