Un ultimatum d’un mois et demi est donné à la société SAFRICAS pour l’asphaltage de la route allant de la Rawbank jusqu’au pont Lokorto, longue d’environ 1,5 kilomètres reliant la commune Mbunya à la commune Shari. Cet ultimatum est donné par les opérateurs pétroliers de la province de l’Ituri qui sont les contribuables de ces travaux .
Le président de ces opérateurs pétroliers l’a fait savoir à la presse lors d’une interview au cours de laquelle il a indiqué que dépasser cette échéance, la population va descendre dans la rue pour revendiquer ses droits en chassant cette société œuvrant dans le secteur de l’infrastructure en province de l’Ituri.
Selon lui, asphalter seulement 1 kilomètre sur plus de 11 mentionnés dans le contrat pendant 6 mois prouve une flatterie de la part de la société SAFRICAS.
» Je demande à la société SAFRICAS d’entamer le tronçon Rawbank vers pont Lokorto parce que c’est une zone commerciale et s’ils ne sont pas en mesure d’asphalter cette partie pendant un mois et demi, je le sollicite de faire quitter leurs machines bonnement pour ne pas créer des embouteillages inutiles car c’est inadmissible pour une entreprise soit disant de grande expérience de faire 6 mois juste pour asphalter 1 kilomètre sur plus 11 tel que contracté. La population sortira dans la rue pour chasser cette entreprise, » a prevenu Daniel MUGISA.
En à croire ce responsable des opérateurs pétroliers de l’Ituri, la manière de faire de SAFRICAS risque de créer une situation de mésententes entre les opérateurs pétroliers et le gouvernement provincial qui est le troisième intervenant du contrat pour avoir fait appel à cette société .
Pour ce dernier, un marché de 12 millions de dollars américains ne peut pas être donné à une entreprise qui n’a pas de moyens matériels conséquents alors qu’il n’y a aucun blocage financier de la part des contribuables jusque là.
La société SAFRICAS, quant à elle , se réserve de tout commentaire.
À noter que ces travaux d’asphaltage d’au-moins 11 kilomètres de la voirie urbaine de Bunia ont été lancés au mois de février dernier par le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur.
Nickson Manzekele
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