Les agriculteurs de Kamanyola dans le territoire de Walungu éprouvent des difficultés pour atteindre la main-d’œuvre rwandaise et burundaise pour leurs activités champêtres. Et cela, après la fermeture des frontières en mars dernier suite à la Covid-19, rapportent des sources sur place.
Selon nos sources, le prix de la main-d’œuvre journalière se négocient à 1.500Fc, mais actuellement le prix a été revu à la hausse jusqu’à 3000Fc par jour.
Ainsi, les habitants de la cité de Kamanyola qui dépendaient de la main-d’œuvre étrangère en provenance du Rwanda et du Burundi pour les activités champêtres éprouvent des difficultés en cette saison culturale.
Depuis le mois de mars dernier, les rwandais et les burundais ne traversent plus la frontière suite à la pandémie de la Covid-19 et cela a un impact sur le prix de la main- d’œuvre.
Les mêmes sources précisent que les travailleurs qui exigent 3000Fc par jour sont des congolais qui viennent de Ngweshe/Walungu et du territoire de Kabare.
Pour labourer 10 m2 de terre, les rwandais et les burundais demandaient 5.000Fc alors qu’actuellement pour ce même travail, les congolais exigent au moins 20.000Fc. ACP
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