Ça fait la une , l’entrée des éléments de la milice Coopérative pour le Développement du Congo ( CODECO, en sigle ) dans la ville de Bunia le week-end dernier suscite des déclarations tant policiticiennes , administratives , sécuritaires , coutumières que sociales dans le chef des différentes couches de la population iturienne en général et celle de la ville en particulier tendant à compromettre les opérations militaires.
Certaines personnes pensent, dans leur déclaration, que l’autorité urbaine et l’exécutif provincial y compris sa suite devraient tout simplement démissionner de leurs fonctions . D’autres , par contre , souhaitent le remplacement des généraux FARDC et PNC en place par d’autres personnalités sécuritaires qui auront une philosophie autre que les présents accusés de complices , de faibles , d’incapables ,etc.
Face à ces allégations , l’armée loyaliste sort de son silence pour éclairer l’opinion sur l’attitude prise face aux éléments de la milice CODECO qui , selon le lieutenant Jules NGONGO, étaient dans une position inoffensive .
Pour celui-ci , le présent comportement des forces sécuritaires face à ces assaillants consistait à éviter les cantombes , la guerre généralisée , les massacres voir même le bain de sang en plein centre ville de Bunia.
Cependant , le porte parole du secteur opérationnel de l’armée en Ituri ajoute que le monde entier ou la communauté internationale a compris qu’au Congo, il existe une armée professionnelle qui est les Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour avoir respecté certaines règles sécuritaires .
Enfin, pour couper court aux rumeurs faisant étant de 3 miliciens détenus à la prison centrale de Bunia libérés ce même vendredi 04 septembre , l’armée congolaise par l’entremise du lieutenant Jules NGONGO, son porte parole se joint au propos du directeur de cette maison carcérale qui aurait dit qu’aucun élément CODECO n’a été libéré.
Pour rappel , ce groupe armé négatif avait fait irruption dans le chef-lieu de la province l’Ituri le vendredi 04 septembre dernier.
Nickson MANZEKELE, à Bunia
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