Affaire de la succession Kasuku dans le territoire de Masisi, la justice appelée à dire son dernier mot

Dans le village de Ngungu- territoire de Masisi, la population est écœurée et n’en revient toujours pas que la maison de feu Kasuku Wa Ngeyo, notable et fondateur de l’ACOGENOKI (Association Coopérative des Groupement du Nord-Kivu) a été détruite à la suite d’une attaque d’une cinquantaine d’assaillants très organisés le dimanche 5 avril 2020.  Dans l’affaire de la succession Kasuku Wa Ngeyo, Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo est poursuivie comme prévenue en liberté par le Parquet General de Goma devant par le Tribunal de Paix de Nyiragongo sous RP 189 pour 4 chefs d’accusation dont faux et usages de faux documents, y compris son fameux rapport de liquidation frauduleux de la Succession KASUKU, stellionat (qui est l’infraction de s’approprier un bien immeuble appartenant à autrui) et usage de fausses qualités de comite de liquidation de la Succession KASUKU.

En effet, Papa Kasuku Wa Ngeyo est décédé le 17 août 2016 à l’âge respectable de 82 ans et après avoir œuvré pendant toute sa vie pour le développement de la région du Nord-Kivu, à travers la restauration des routes de désertedesserte agricoles aussi bien dans le Rutshuru que dans le Masisi et à travers l’amélioration de la race bovine et ovine (moutons) et tout en défendant les droits des éleveurs en luttant contre la spoliation des terres des plus vulnérables.

Papa Kasuku a été à l’origine de la coopération Canadienne à partir de 1982 et d’un partenariat avec la FAO et qui a permis de créer la SABAGO (l’abattoir de Goma) et qui constituent un outil économique important pour les éleveurs et les bouchers du Nord-Kivu.

Cet événement malheureux, qui a failli couter la vie à l’un de ses fils cadets, fait suite à la profanation de sa tombe en mars 2018 ordonnée par ceux qui ont désormais décidé de faire disparaître toute trace de son œuvre et de son souvenir.
Cette dame qui serait impliquée dans plusieurs contentieux fonciers dans le Nord-Kivu, a exercé tout son pouvoir de nuisance depuis 3 ans pour priver la veuve de feu Papa Kasuku, Mme Zinga Teta Yvette, de ses droits élémentaires, s’octroyant pourtant un salaire de 4.000$ par mois, pour la sois-disant gestion du patrimoine de la succession qui accuse une perte de 650 têtes de gros bétail et 500 ovins et caprins durant une gestion calamiteuse et illégale, du patrimoine de la famille Kasuku dont Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo refuserait catégoriquement de livrer la rédition des comptes à qui que ce soit.

Étrangement et par la plus douteuse des coïncidences, la famille n’a plus accès à près de 600 hectares de terres à Niabura (Masisi).

Il existe depuis 2017, à ce jour plus de 25 plaintes dans les parquets et auditorats militaires, toutes portées par la veuve Mme Zinga Teta et ses enfants pour des faits graves qui impliqueraient Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo, mais également des policiers, des officiers FARDC, mais aussi des membres de la famille de feu Papa Kasuku accusés de menaces de mort sur la veuve et ses enfants et le fameux Jean Carlos Shebantu Wangeyo (fils aîné de Papa Kasuku) qui occupe illégalement les terres de Karasa appartenant à la succession, à son seul profit et au détriment des autres héritiers de la première catégorie.

Terres sur lesquelles il a été découvert un corps mutilé sans vie, en Juin 2020, seulement quelques mois après l’attaque des 50 assaillants du 5 avril menée sur son frère cadet et sur son invité, le Président du Parlement des Jeunes du Nord-Kivu en visite à Ngungu pour promouvoir la paix et encourager des initiatives de l’agriculture pour les jeunes de la zone de Ngungu.
Le gérant Rwambika, du fameux Jeancarlos ayant déclaré à la Police avoir reçu ses ordres d’attaquer le fils de Maman Zinga Teta et papa Kasuku et de détruire la maison familiale.


Il en ressort que l’impunité dont jouisseraient toutes ces personnes, depuis près que 4 ans, ne pourrait être possible sans la protection et le soutien des parquets et plus particulièrement du Procureur de la République de Goma qui produit des réquisitions pour la protection du patrimoine, pour ensuite les violer, qui reçoit cordialement des personnes sous mandats d’arrêt, ayant commis des actes graves, ou qui demande de mener une enquête sur un meurtre, un mois après la plainte la dénonçant et après avoir ordonné par téléphone d’enterrer quelques jours après sa découverte, le corps sauvagement mutilé.

Il se rebelle même contre des décisions de justice coulées en force de chose jugée.


Une montée de la violence est enclenchée dans la zone de Ngungu qui bénéficiait pourtant d’un calme exceptionnel dans la zone de Masisi.
Après avoir alerté depuis plusieurs années les plus hautes instances aux risques sécuritaires qui découleraient de la cacophonie orchestrée par Mmee Brigitte Kanyange Safi Brigitte Ngezayo et son mari Mr. Victor Ngezayo, qui s’est déclaré frauduleusement administrateur des biens de la succession Kasuku, la population et les notables de Ngungu et la veuve Mme Zinga Teta et ses enfants, constatent l’inaction des autorités judiciaires et militaires dans une affaire qui aurait été réglée et terminée, si les représentants de l’ordre et de la loi les avaient appliqué la loi et le droits.

Au lieu de cela, on assiste à la destruction méchante de l’œuvre de toute une vie de papa Kasuku et à la création de milices de jeunes gens, faisant voler en éclat les efforts de maintien de la paix dans la zone, violant le jugements destinés à permettre une gestion légale du patrimoine, mais également mettant en péril la vie de la veuve maman Yvette Zinga Teta et de ses cinq enfants, héritiers de la première catégorie de la Succession KASUKU.

Alors que les commanditaires et les exécutant de ce chaos sont clairement identifiés, que des plaintes à leur encontre sont ouvertes, on se demande encore aujourd’hui, pourquoi la justice ne l’applique pas alors que la violence et le chaos gagnent du terrain.

L’implication rapide et urgente des autorités compétentes pour mettre fin à cette affaire qui continue à créer de la terreur dans cette zone.

VArticle de tiers