Tout était possible au Camp Nou dans ce huitième de finale retour entre le Barça et le Napoli après le 1-1 de l’aller. S’il pourra regretter deux grosses situations en début de partie, Naples a ensuite été puni par un FC Barcelone réaliste (3-1). Dans une rencontre où la VAR a encore joué un rôle… Les Catalans affronteront le Bayern en quarts de finale.
On ne manque absolument pas de respect au Napoli, mais la différence de niveau entre le club italien et le Bayern Munich, prochain adversaire du FC Barcelone en quarts de finale, est telle qu’on se demande si on est à l’abri d’une déculottée vendredi prochain à Lisbonne. Toujours est-il que les Catalans ont réussi à se sortir du piège napolitain à domicile. Car après le 1-1 de l’aller, avant le confinement, et avec, déjà, la piètre prestation d’un Barça loin d’être guéri depuis, le Napoli pouvait y croire. Et ce n’est pas le début de match qui nous contredisait. Les ouailles de Gennaro Gattuso ont laissé passer leur chance lors des quatre premières minutes. D’abord avec ce poteau extérieur touché par Dries Mertens (2e), puis avec cette occasion très chaude sauvée par Jordi Alba (4e), avec, à chaque fois, un Gerard Piqué loin d’être souverain. Les Italiens étaient bien en place et prenaient même la possession du ballon. Mais une situation litigieuse allait tout faire basculer.
Sur l’une des premières incursions barcelonaises, un corner aboutissait à l’ouverture du score de Clément Lenglet (1-0, 10e). Le Français, étrangement seul, utilisait ses mains pour écarter un Diego Demme il est vrai trop passif et qui ne s’occupait pas vraiment du cuir. L’arbitre de la rencontre et la VAR ne bronchaient pas. Un but qui coupait nettement l’élan de David Ospina et consorts qui étaient sonnés une seconde fois par Lionel Messi. Davantage affamé que Kalidou Koulibaly et la défense de Naples, la Pulga conservait le ballon avant une finition splendide dans le petit filet opposé dans une position loin d’être simple (2-0, 23e). La VAR refusait un but à Messi (30e) mais accordait un penalty au même Messi, touché, qui laissait Luis Suarez s’en charger (3-0, 45e+1). Ce 3-0 paraissait à la fois sévère et complètement improbable. Dans une fin de période animée, Naples réduisait la marque, également sur penalty (faute d’Ivan Rakitic sur Dries Mertens) par Lorenzo Insigne (3-1, 45e+5). Le but de l’espoir qui avait le mérite de redonner du peps aux pensionnaires du San Paolo. Sans pour autant voir de grosses occasions pour y croire. Dans l’histoire, Naples aura été performant dans les dix premières minutes et globalement en seconde période. Il y aura donc des regrets. Voici la treizième qualification de suite du Barça pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
Mais pour voir plus loin, même si Arturo Vidal et Sergio Busquets seront là et que Lionel Messi est difficilement contrôlable, il va falloir montrer bien plus…
Messi, toujours Messi
Son deuxième but a fait très mal au moral napolitain. Et que dire du penalty obtenu avec malice juste avant la pause. Encore une fois, on a pu voir la Messi-dépendance du FC Barcelone. L’Argentin ne fait pas tout, mais en fait énormément. Naples a été incapable de contrôler ses courses, sa vitesse, ses intentions. On a déjà hâte de voir ce qu’il est capable de nous sortir face au Bayern…
Koulibaly, pas loin du naufrage
La défense de Naples a été trop gentille dans ce huitième de finale retour. Et alors qu’il ne nous avait pas vraiment habitué à ça, le Sénégalais n’a pas été au niveau que l’on aurait pu attendre. Il est trop passif et se retrouve même les fesses par terre sur le 1-0. Que dire du 2-0 où il se fait trop facilement avoir par Lionel Messi. Ou encore, bien sûr, du penalty du 3-0 où il est pris de vitesse par le même Messi.
Bref, on l’a trop souvent vu à l’envers. Pour ce qui était peut- être son dernier match avec ce maillot.
Footempo
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