Une grande marche populaire est prévue pour ce mercredi 08 juillet 2020 en ville de Goma suite à des revendications requérant un caractère urgent et appellant à des réponses urgentes au sujet de l’entérrinement de Ronsard Malonda par différents mouvements citoyens et partis politiques.
Plus de cinq mouvements citoyens en collaboration avec différents partis politiques ont ce mardi 07 juillet 2020, lors d’une conférence de presse, montré leur inquiétude suite à l’enterrinement de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale.
Étant conscient des différentes capacités dont cet acteur fait preuve, son rôle joué dans le tricotage des résultats électauraux de 2018 ne peut pour autant pas être négligé par les mouvements citoyens LUCHA, Filimbi, AMKA Congo, Raiya nasimama, MNC; les mouvements pro Katumbi dont EMK, AJMK et les partis politiques UDPS, Ensemble pour le changement, ECIDE, la coalition LAMUKA,…
Ce discours lu par Espoir Ngalukiye, militant de la LUCHA, a signalé que Mr Ronsard Malonda est explicitement exclu partant de l’article 12 de la loi modifiée et complétée du 19 avril 2013 portant organisation et fonctionnement de la CENI notamment qui insiste sur le choix des animateurs indépendants et reconnus pour leurs compétences, intégrité morale, probité et honnêteté intellectuelle.
Compte tenu de tout ce qui précède, ces mouvements citoyens, ces organisations, associatives et les partis politiques, tous en synergie exigent donc l’annulation de l’entérinement de Ronsard Malonda à la présidence de la CENI, la mise en oeuvre des réformes urgentes est nécessaires dans le mode de désignation, de fonctionnement et d’organisation de la CENI avant la désignation de ses nouveaux animateurs pour garantir son indépendance et sa crédibilité. Cette synergie exige aussi un audit général de la CENI avant toute désignation de ses animateurs.
Étant animés par un sentiment de révolte, cette marche avec deux itinéraires ira de la station Mutinga au rond point Signers et l’autre du terminus Katindo au rond point signers pour un sit-in prolongé jusqu’à ce que ces différentes revendications soient répondues.
Zaïna Bwale Godlive