Plus de 2000 personnes sont descendues dans la rue ce jeudi matin dans le groupement waloa loanda en territoire de walikale pour dire non à la reconnaissance de Asili Mwilanya à la tête du groupement conforment aux résultats rendu public par la commission provinciale de règlement des conflits coutumier.
Plusieurs villages ont accueillis cet événement notamment Hombo Est, Chambucha, Lukaraba et Biriko font savoir nos sources dans la région.
Cette marche a été organisée par les gardiens de coutume du camp Bisiba Tanganyika l’un des prétendants chef de ce groupement qui se vu tomber devant Asili mwilanya lors de la publication des résultats définitif par la commission provinciale en charge de question coutumières.
Les sources proches du même camp nous rapportent un nombre important de la population de ce groupement venu répondre a l’appel afin de soutenir la démarche du prétendant malheureux BISIBA TANGANYIKA.
la marche est parti de hombo est pour chuter à chambucha un long de 5km environs où un mémorandum adressé au ministre national ayant en sa charge les questions coutumières.
Le message clé couché dans ce document était axé sur le refus de la sentence prononcée par la commission provinciale nous confirme l’un des gardiens de coutume du camp BISIBA TANGANYIKA dans un entretien nous accordé.
Dans les différents calicots que portaient les manifestants, on pouvait aussi lire je cite : “nous refusons la reconnaissance de ASILI MWILANYA à la tête du groupement waloa loanda notre mwami coutumièrement reconnu c’est BISIBA TANGANYIKA né de la mumbo”, fin de citation nous ont témoigné les mêmes sources.
Adjefi Noé l’un de ces gardiens de coutume, pense ASILI MWILANYA va travailler en qualité d’un délégué administratif pendant que BISIBA TANGANYIKA prendra le bateau de commandement car selon lui, ce dossier a connu plusieurs irrégularités influencées par certaines autorités politico administrative qui veulent transformer leur groupement a un épicentre de conflits a t il conclut.
Actuellement le groupement waloa waloa loanda est en route vers une administration parallèle qui risque replonger cette entité coutumières dans une nouvelle crise sécuritaire étant donné que c’est un groupement qui vit sous une influence des groupes armés depuis plus de 20ans.
Bingi Malunga Patrick depuis Walikale