Pour la 2ème journée, les audiences sur l’assassinat de Freddy Marcus militant de la lucha se sont poursuivies ce mardi. Pour l’instant, le vrai assassin n’est toujours pas identifié.
Pour cette deuxième journée, le tribunal militaire a auditionné plusieurs témoins et renseignants. Le premier a été le Commandant ville de la police national congolaise, le commissaire supérieur principal François kabeya qui a chargé le prévenu Ombeni insistant que c’est lui qu’il suppose le meurtrier.
“après la manifestation le 21 mai dernier,j’avais instruit tous les policiers de monter à l’État major pour vérification des armes. c’est ainsi qu’en présence des autres policiers et quelques militants de la lucha nous avons constaté que ce policier devant votre tribunal avait tiré. A part ça, au stade même à kalinda,la population l’a pointé que c’est lui qui venait de tuer le militant.”, s’est défendu François.
Le 2e a été le major Irebu du groupe mobile d’intervention GMI et commissaire supérieur adjoint de la police. Dans sa comparution,celui-ci a révélé que le jour du drame, c’est le commissaire supérieur principal François kabeya qui commandait les troupes et c’est bien lui qui a ordonné aux policiers de tirer 2 coups de bombes à gaz lacrymogène.
“Le jour là, c’est le commandant lui même qui était au contrôle des troupes et qui avait ordonné aux policiers de tirer alors qu’on était en face des militants non violents“, a-t-il révélé.
il a aussi chargé le prévenu Ombeni indiquant qu’il était indexé par une maman qui est venue avec lui en le tirant dans sa tenue. Le chef adjoint de quartier Kalinda, quelques membres de la lucha sont aussi passés devant la barre les uns comme d’enseignants, d’autres comme témoins.
Les audiences sont renvoyées au 24 juin prochain.
Gérantin depuis Beni