Depuis le début des massacres des civiles dans la région de Beni, plusieurs cultivateurs ne se rendent plus dans leurs champs craignant pour leur sécurité.
Pour subvenir aux besoins vitaux de leurs familles, plusieurs d’entre eux entretiennent des jardins potagers dans les parcelles en ville.
Ceux qui ont été contactés par votre rédaction, ont dit qu’ils nourrissent leurs familles grâce à ces jardins.“je fais ça car je n’ai plus accès à mon champ. ce jardin m’aide beaucoup car grâce à celui-ci que je suis entrain de nourrir ma famille. Voilà pour quoi j’y met 12 cultures:le poivron, haricots,poireaux, soja,patates douces et autres.”
Cela étant, ils font face à plusieurs difficultés dont la divagation des bêtes, le manque d’engrais chimiques. “Si nous y mettons des petites clôtures pour faire face aux bêtes qui abiment nos plantes. Nous avons aussi le problème d’engrais car le sol est pauvre”
Si les uns entretiennent des jardins à domicile,d’autres se concentrent le long de la RN4 pour faire le champ car interdits d’entrer en profondeur.
Gerantin