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Kasindi : Recherche de l’eau potable, les filles désormais dans le viseur des agresseurs sexuels

Kasindi : Recherche de l’eau potable, les filles désormais dans le viseur des agresseurs sexuels

Les femmes et les enfants sont obligés d’effectuer des longues distances pour transporter de l’eau à Kasindi en territoire de Beni. Dans certaines entités, les puits sont recreusés à trois ou cinq mètres de profondeur juste pour atteindre la nappe d’eau, dans d’autres par contre même après le creusage la nappe d’eau n’est pas trouvable.

La nuit de samedi à ce dimanche 31 mai, une fille d’environ 16 ans a été agressée sexuellement par des hommes porteurs d’armes au quartier Majengo à Lubiriha. Cette adolescente revenait du robinet un peu loin de son toit familial. Grâce aux cris de détresse de la victime, l’intervention des jeunes du quartier a suffis pour stopper cette aventure de mauvais goût.

La pénurie d’eau potable à Kasindi est devenue un véritable casse-tête pour la population et un facteur qui annonce un danger sanitaire qui pointe à l’horizon. Cette situation s’observe juste après la catastrophe naturelle qui a impacté plusieurs agglomérations du secteur de Ruwenzori jeudi 21 mai dernier, occasionnant ainsi la détérioration significative des installations du réseau d’adduction d’eau potable. Finalement, face à cette triste réalité, les ménages du groupement Basongora consomment l’eau de puits et de la rivière Lubiriha et cela sans aucun traitement conséquent.

Cette extrême disette couplée à l’allure du confinement liée à la crise sanitaire de la COVID-19, est un réel parcours de combattant pour trouver cette denrée de première nécessité.

Malgré les efforts fournis jusque là par l’Association des consommateurs d’eau potable « Acoep-Kasindi », il reste encore beaucoup à faire pour desservir une grande partie de la cité. C’est dans ce sens que la population de Kasindi attend des autorités provinciales des actions urgentes, a indiqué à lesvolcansnews.net, M. Kingombe Mobutu Jacques, point focal de la cellule d’animation culturelle (CAC), dans l’aire de santé la Frontière.

Il convient également de noter que, le faible taux de couverture en eau potable à Kasindi conduit souvent à une situation de santé publique précaire, marquée généralement par des maladies diarrhéiques ou la verminose.

PAUL ZAIDI

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