Quelques passagers de transport en commun de la ville de Goma, expriment leur inquiétude par rapport au non-respect progressif de la distanciation sociale, observé dans ce secteur où le risque de transmission et de propagation demeure grand, foulant au pied la mesure prise par les experts et autorités compétentes visant à lutter contre le covid-19 dans cette ville à vocation touristique, a constaté votre rédaction dans une descente effectuée le mercredi.
A en croire, certains d’entre eux, cela reste un risque à forte raison que, bien que Goma n’enregistre plus un cas confirmé, elle n’est toujours pas épargnée de la menace de cette pandémie, à partir du moment où son éradication n’est pas encore déclarée au niveau tant national qu’international.
Malheureusement, a indiqué l’un d’eux répondant au nom de Mumbere Jean Paul, travailleur à la Banque de son état, les conducteurs de bus assumant ce transport, se persuadent de cette situation de la non identification d’un autre nouveau cas, pour ne plus respecter ladite mesure qui n’est cependant pas levée par les décideurs.
Ce qui est plus gênant, a-t- il poursuivi, est que, malgré qu’ils ne respectent plus la mesure, ils maintiennent toujours le prix identique de 500 FRC fixé par les autorités pour toutes les courses effectuées à travers la ville au regard de leur permettre couvrir leur manque à gagner durant ce temps de lutte contre le covid-19, alors qu’en remplissant leurs bus certaines courses coutent moins de ce prix.
Ces derniers qui ne voient que leurs intérêts, a-t- il déploré, ne tiennent plus compte du danger que la ville courent par rapport à cette pandémie en soutenant qu’il n’y a plus la raison d’avoir peur par le fait que la ville n’en enregistre aucun cas actuellement.
Face à cette situation, a-t- il conseillé, il vaudra mieux que les autorités provinciales veillent à ce que cette mesure qui est d’application soit scrupuleusement respectée, en perspective d’éviter une éventuelle explosion dans les jours qui viennent, surtout que, la province n’a pas des moyens suffisants pour la prise en charge des cas de masse.
Le Rédaction