Nord-Kivu : Les femmes activistes de la société civile exigent la remise en fonction de la directrice nationale du FNPSS

Les femmes de la société civile du Nord-Kivu se sont prononcées ce lundi 31 mars 2020 au sujet de la décision prise par la ministre nationale des affaires sociales.

La suspension de madame Alice Mirimo par la ministre n’ayant pas plu aux femmes de la société civile du Nord-Kivu en cette période où le monde entier est confronté à la pandémie du covid19.

Nous, femmes des organisations de la société civile du Nord-Kivu, avons appris avec indignation en ce mois de la femme la suspension de Madame Alice Mirimo par la ministre nationale des affaires sociales”dixit madame Anny Pengele, vice présidente de Sauti ya Wamama.

Étant des militantes de la promotion de la femme et de sa représentativité dans les espaces publics, elles trouvent absurde qu’à la place de la solidarité féminine qu’un sentiment de chasse à l’homme gagne leurs esprits. Surtout en cette période où elles militent pour les générations égalitaires.

Excellence madame Rose Buriyata, nous les femmes des organisations de la société civile au Nord-Kivu sommes indignées de votre démarche et vous rappelons que le temps et les circonstances sont mal choisis pour prendre une telle décision qui fragilise et jete un discrédit sur le combat de la femme dont vous faites parti des militantes,” poursuit la vice présidente de Sauti ya Wamama.

Ces activistes des forces vives rappellent à la ministre des affaires sociales en RDC qu’éviter de se liguer les uns contre les autres au point de cracher sur les acquis de leurs luttes communes et se protéger mutuellement est un grand honneur.

”Ainsi nous demandons à Madame la ministre de revoir sa décision et d’œuvrer pour une solution qui privilégie l’intérêt de la femme congolaise sans frustration aucune tout en témoignant notre solidarité à Madame Alice Mirimo” a conclu la vice présidente de Sauti ya Wamama

Signalons qu’à la fin de leurs discours, les femmes des organisations de la société civile du Nord-Kivu ont de ce fait sollicité l’implication du premier ministre, chef du gouvernement, pour que madame Alice Mirimo soit remise dans ses droits.

Zaina Bwale Godlive