La PHARMAKINA n’a pas de brevet ou de licence pour fabriquer de la chloroquine et de l’hydrox chloroquine

Le Pr Docteur Martial Kanyonyo, responsable Pharmacist de la Phamakina S.A, a déclaré que sa société n’a pas de licence ou de brevet pour produire de la chloroquine (nivaquine) et de l’hydrox chloroquine (plaquenil), au cours d’un entretien jeudi, avec les journalistes de l’ACP/Sud-Kivu, dans la commune de Bagira à Bukavu.

Pour le Dr Martial Kanyonyo, la PHARMAKINA S.A ne peut pas produire la chloroquine ou l’hydrox chloroquine en poudre en tant que principe actif, mais peut produire des comprimés et des injectables de l’hydrox chloroquine si elle est approvisionnée en principe actif à travers une procédure de transfert d’une licence d’un produit pharmaceutique.

Martial Kanyonyo a reconnu que la PHARMAKINA dispose des équipements modernes et que la demande de la quinine, un anti malaria plus puissant que la chloroquine, auprès de sa société, est formulée par des scientifiques et chercheurs qui anticipent son activité contre le COVID-19, dans la lutte contre le Coronavirus.

« Même si tous les scientifiques n’ont pas encore marqué leur unanimité, la Task Force que je préside devra, ensemble avec la Commission de pilotage, réfléchir, sans délai, sur les contours de l’opportunité d’une pareille démarche, susceptible de pouvoir contribuer à endiguer le Coronavirus », avait-il souligné.

Le Président de la République, rappelle-t-on, avait demandé à la Task Force de réfléchir sur la contribution de la PHARMAKINA, installée à Bukavu, dans le Sud-Kivu, à produire des comprimés et des injectables de
l’hydroxychloroquine qui, sous d’autres cieux, sont utilisés dans le traitement de cette pandémie.

Il avait, à cet effet, exprimé l’urgence que soit produite une quantité industrielle de la chloroquine qui semble avoir montré son efficacité jusqu’à ce jour dans certains pays. ACP/