La coordination urbaine de la société civile de Goma salue la deuxième mesure annoncée par le chef de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le coronavirus en RDC.
Le premier vice président des forces vives de Goma indique que le chef de l’Etat a repondu à leur attente parce que ce virus est plus véhiculé par les personnes qui se deplacent.
Pour Batundi Hangi Vicar, le fait mettre Kinshasa en quarantaine et de suspendre les vols nationaux ainsi la fermeture des frontières va permettre l’efficacité de la riposte contre ce fléau planétaire et réduire sa vitesse de propagation.
Cependant, il invite le gouvernement à multiplier les efforts pour assurer rigoureusement le suivi de la mise en application de toutes les mesures rendues publiques en évitant que cela devienne la “Coop” des agents des services de sécurité ou une source de violation des droits humains.
Batundi Hangi Vicar appelle également les autorités à détecter toutes les personnes ayant été en contact avec les malades déclarés positifs afin qu’elles soient suivies en isolement jusqu’à épuiser la durée d’incubation.
Il recommande ensuite la mise en place d’une stratégie efficace de communication afin de permettre à la population d’accéder aux informations vérifiées et vérifiables à temps réél pour éviter les rumeurs et la diabolisation de cette pandémie.
Batundi Hangi Vicar appelle le gouvernement à ordonner la REGIDESO et la SNEL pour qu’elles fournissent de l’eau et l’électricité gratuitement pendant cette période de confinement et de stress.
“Nous invitons le gouvernement à mettre en garde les commerçants qui revoient abusivement le prix des produits vivriers et de première nécessité a la hausse mais aussi limiter la quantité à acheter par les gens qui viennent s’approvisionner pour permetre à tout le monde d’être servi et éviter la rupture totale sur le marché. Il faut aussi se rassurer que les provinces reçoivent régulièrement le 40% de rétrocession afin de leur permettre de répondre aux besoins de la population et des agents dont le Coronavirus est arrivé alors qu’ils avaient déjà accumulé plusieurs mois non payés pourtant le salaire est un droit inaliénable,” a-t-il conclu.
La rédaction