C’est depuis le 10 février 2020 que le directeur de la Radio Télé Babombi RTCB de Biakato, M.Joël Musavuli est recherché par des personnes jusque là non identifiées.
Selon la CRDH, une organisation de defense de droits humains vasée dans le territoire de Mambasa en Ituri, ces assallants chercheraient ce Journaliste dans l’objectif de l’éliminer.
D’après cette organisation, ces bandits l’ont d’abord cherché dans son champ où ils estimaient lui rencontrer avant de se rendre à son domicile dans la soirée du même jour.
Heureusement, poursuit la CRDH, Monsieur JOEL était informé et il a pris ses dispositions de se soustraire du milieu.
Ne l’ayant pas trouvé, ses bourreaux l’ont de nouveau filé dans soirée du Mardi 25 fevrier 2020 à Biakato dans l’objectif de le tuer.
Selon un appel téléphonique parvenu à ses confrères journalistes dans la matinée de ce Mercredi 26 février, ces inciviques sont saisis de son adresse complète et n’attendent que lui couper la tête.
La majorité des journalistes approchée par le service de monitoring de la CRDH dit être consternée par cette situation.
Ils deplorent aussi le fait qu’aucune mesure sécuritaire n’ait été prise par le comité local de sécurité, pourtant informé de cette affaire.
Notons que le Journaliste Joel MUSAVULI vit en clandestinité depuis plus de 3 semaines sans assistance aucune.
” Les journalistes ont rapporté à la CRDH que malgré les différentes dénonciations, les autorités ne font aucun effort pour dénicher ces hors la loi qui ne cessent d’incecuriser leur confrère,” a fait savoir Maître John VULEVERYO,
défenseur des droits humains et Secrétaire permanent de la CRDH Mambasa.
Par ailleurs, M. Fiston Kamango, journaliste à la même radio a reçu également des menaces de mort sur son téléphone le matin de ce 26 février 2020.
Les journalistes de la zone menancent d’entrer en grève si jamais leur sécurité n’est pas assurée, poursuit la CRDH.
La CRDH, Territoire de MAMBASA appelle les autorités à bien jouer leur rôle afin que la sécurité revienne dans cette partie du territoire de MAMBASA.
La rédaction