Le Coordonateur Interprovincial d’Appui au Processus de Sensibilisation, Démobilisation, Désarmement et Réinsertion Communautaire, M. Clovis Munihire Maheshe, se dit satisfait de la reddition progressive des éléments des groupes armés qui opèrent dans les provinces du Nord Kivu wt Sud-Kivu.
Il l’a fait savoir ce mardi 18 février à Goma, au cours d’un entretien avec la rédaction des lesvolcansnews.net, après avoir effectué une descente à Masisi, dans le cadre de la poursuite de la sensibilisation en faveur des chefs des groupes armés qui opèrent encore illégalement dans ce territoire.
Selon Clovis Munihire, l’approche de son organisation consiste à travailler directement avec non seulement les communautés constituées des leaders, des députés, des chefs coutumiers et des notables mais aussi avec les combattants eux-mêmes, afin de les impliquer au niveau de la base et d’abandonner le travail de la clandestinité.
Il a revelé qu’un calendrier réaliste a déjà été élaboré pour la reddition de tous les membres des groupes armés, qui ont décidé de quitter volontairement la brousse pour rejoindre les forces régulières, car à titre illustratif, a-t-il poursuivi, dans le camp de Mubambiro au Nord-Kivu, on a enregistré 1.500 à 1.600 combattants tandis qu’à Nyamunyonyi dans le Sud-Kivu, on a enregistré au moins 1.200 combattants qui se sont déjà rendus.
Il ne reste que leurs pris en charge qui est en cours de finalisation par le gouvernement de la République Démocratique du Congo, a-t-il poursuivi.
Il a en outre, félicité les deux gouverneurs des provinces du Nord Kivu et du Sud-Kivu, pour avoir lancé des messages aux groupes négatifs d’abandonner leurs mouvements au profit de la paix avant de féliciter tous ceux qui se sont rendus.
Il appelle ceux qui hésitent encore à emboiter les pas avant que les Forces Armées de la république Démocratique du Congo (FARDC) ne procèdent forcement à leurs traques.
« Désormais, tous ceux qui vont se rendre, ne vont plus aller à Kamina ou à Kitona, mais ils seront réinsérés dans leurs familles respectives en les accompagnants avec des projets de développement, car le temps de la paix a sonné », a-t-il conclu.
Ana Ndoole