En vue de faire face à l’épidemie de cholera qui sévit dans la zone de santé de Kibua en territoire de Walikale, l’organisation internationale Médair décide de voler à la rescousse des aires de santé touchées par cette pathologie.
Ceci fait suite au plaidoyer du commissaire général chargé des questions humanitaires au Nord Kivu.
Le Dr AKILIMALI BAMWISHO Descartes précise que cet appui va aider à lutter contre le cholera et soulager les souffrances des habitants qui ne savaient plus à quel saint se vouer suite à la rupture des stocks de médicaments dans ces structures sanitaires.
” Medair va appuyer le Centre de Santé MUNGAZI dans le groupement LUBERIKE et le Centre de Santé de LANGIRA en groupement Waloa Yungu. Les Centres de Santé de NTOTO et KILUNGU seront d’abord évalués avant de prendre la dernière décision. Toutes ces structures sont dans la zone de santé de Kibua, sécouée par l’épidemie de cholera,” a-t-il précisé.
Cette autorité de l’administration publique rappelle que les actions doivent accompagner l’année 2020 telle que declaré par le Chef de l’Etat.
” L’année 2020 est une année d’actions, disait son Excellence Felix Tshisekedi, président de la République, et la province du Nord Kivu une oasis de paix, vision de son Excellence Carly Nzanzu Kasivita, Gouverneur de la province du Nord Kivu dont je suis son envoyé partout pour travailler au profit de la population. Vous connaissez notre dévise qui se résume par Le peuple d’abord,” a poursuivi le Dr AKILIMALI BAMWISHO Descartes.
Cependant, il reconnait que beaucoup reste à faire pour mettre fin aux épidemies en province du Nord Kivu. Il pense qu’il faut continuer à mobiliser les partenaires pouvant appuyer d’autres structures de santé.
” Ce qui reste à faire, c’est la mobilisation des partenaires aux appuis ciblés selon la priorité de la province du Nord-Kivu tel qu’annoncé quand je lançais officiellement les travaux de l’atelier organisé par Ocha la fois dernière. Je crois que c’est important. Je demande aussi à la population d’observer les mésures strictes d’hygiène afin de nous épargner aux récidives,” a-t-il conclu.
Pour rappel, la zone de santé de Kibua a enregistré en début de l’année 2020 plusieurs cas de cholera dont la prise en charge était un casse-tête pour le personnel soignant faute des médicaments.
La rédaction
