M. Thomas D’Aquin Muiti, vice-président national de la société civile et président honoraire de cette organisation citoyenne au Nord-Kivu, a au cours d’une interview accordée à la presse locale mercredi, présenté la nécessité de l’organisation d’un couvre-feu au camp Katindo situé en plein centre de la ville de Goma.
Cet acteur des forces vives de la République Démocratique du Congo, se referait aux plaintes lui présentées par bon nombre des populations vivant aux alentours dudit camp militaire, qui se disent souvent être malmenées par certains hommes en uniforme qui, après leur forfait se volatilisent dans ce campement supposé des forces loyalistes.
A travers ce couvre-feu, a-t-il souligné, les autorités auront à identifier qui y vit de manière régulière et celui qui s’y trouve en situation d’illégalité, et enfin voir les mesures à mettre en place pour assainir cet espace qui peut jouer aux côtés de la police, un rôle important dans la sécurisation de la ville.
Cela, a-t-il ajouté, en attendant que les solutions durables visant la délocalisation du ce camp de la ville vers un milieu un peu éloigné d’elle, en vue de permettre d’éviter quelques cas de dérapages des hommes de troupe vis-à-vis des civils.
Selon les informations en sa possession, a-t-il renchéri, ce camp hébergerait beaucoup des personnes civiles qui terrorisent les passants la nuit pour enfin s’y refugier le jour, sachant que personne ne pourra se donner le courage d’y aller les rechercher. Face à cet état des choses, il a émis le vœu de voir le gouverneur et le maire de la ville s’y mettre pour que ce couvre-feu se fasse avec tact et rigueur pour mettre au clair la situation et régler ce qui présentera le besoin d’être ajusté au nom de la quiétude des habitants de cette ville touristique.
La rédaction
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