La ministre d’État ,ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza et la Représentante du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Mme Leïla Zerregui ont échangé ce mercredi sur la coopération future entre la MONUSCO, le gouvernement et les instances de la RDC.
À l’issue des échanges, Mme Leïla Zerregui a indiqué,
“Je suis venue échanger avec Mme la ministre, avec le nouveau mandat que nous avons ,sur la coopération future avec le gouvernement et les instances de la RDC” Avant d’ajouter,
” Hier,j’avais parlé avec le Conseil Paix et sécurité, donc je suis venue échanger avec elle en présence du représentant de la RDC au Conseil Paix et sécurité, sur la mise en oeuvre du nouveau mandat de la MONUSCO. Le Conseil de sécurité nous a demandé de travailler en collaboration avec le gouvernement congolais et de présenter un rapport au plus tard le 20 octobre 2020.
Nous devons travailler maintenant pour nous entendre sur les axes, sur les secteurs ou les activités prioritaires pour le gouvernement que la MONUSCO doit mener avec le gouvernement. Nous allons travailler ensemble, la ministre m’ assuré pour qu’on puisse travailler sur ça “.
Elle a dit avoir parlé avec la ministre sur quelques aspects de nouveau mandat , particulièrement le renforcement des fonctions régaliennes de l’ État dans les zones post conflit comme dans le Kasaï ,Tanganyika , et surtout le travail que la MONUSCO mène avec les FARDC ,la PNC et le gouvernement dans les zones des conflits au Nord et Sud Kivu, dans le Ituri.
” J’ai échangé avec Mme la ministre sur toutes ces aspects, nous nous sommes donné rendez-vous pour continuer cet échange pour un travail de collaboration ,” a-t-elle souligné en substance.
Mme Leïla a une question sur l’appréciation de la MONUSCO aux exploits des FARDC à l’est, repondu, “Nous nous réjouissons, ils ont payé un lourd tribus, c’est pourquoi il faut rendre à tous ces efforts qu’ils font, puis s’assurer que travailler avec les efforts que nous menons avec eux pour que les gains ne seront pas perdus, pour que les pressions militaires amènent jusqu’à la reddition des groupes armés, mais pas de mener des opérations pures comme on a vu en 2014″, a-t-elle fait savoir.
La rédaction