Apres avoir constaté un écart flagrant entre la quantité d’or exploité par les sujets chinois et celle qui est exportée officiellement en province d’Ituri, le ministre provincial en charge de Mines, Pierre Claver Bedidjo, appelle ces operateurs à une transparence.
Lors de son interview avec la presse, le ministre a dit ne pas comprendre que ce système puisse perdurer sans que l’on ne le décrie pas. « Lorsque vous comparez la quantité d’or exploitée et celle qui est exportée officiellement, il y a un écart important. Donc ça signifie qu’il y a quand même une bonne quantité d’or qui transite par de canal pas officiel ! Nous avons tenu à le rappeler et à leur dire qu’il doit y avoir de la transparence à partir du site de production jusqu’à l’exportation et la commercialisation. Il faut que ce circuit la soit officiel », a-t-il dit.
Ainsi a-t-il ajouté, le ngouvernement provincial via son ministère s’engagement à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que la province dispose de statistiques fiables aussi bien de la production et de la commercialisation de l’or. « Mon ministère est dans la phase de sensibilisation de ces sujets Chinois avant d’entamer celle de l’évaluation et de l’application de dispositions légales qui seront suivies de sanctions aux récalcitrants », a-t-il souligné.
Il prévient cependant l’Etat congolais va s’impliquer pour gagner son dû. « Le pays dispose des lois qui réglementent le secteur minier que tous les intervenants sont obligés de respecter ajoutant que tout ce qui est exploité jusqu’ici n’a aucun impact aussi bien sur la vie de la population locale que celle de l’État qui ne gagne presque rien de l’exploitation minière qui détruit pourtant l’environnement » a laissé entendre le ministre en concluant que la République Démocratique du Congo n’est pas une jungle.
CIZUNGU GABRIEL
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