13 morts et une cinquantaine de blessés ont été enregistrés à l’issuede l’explosion de deux voitures piégées en moins de
24 heures à Afrin et Qamichli, la première dans une région contrôlée par l’armée turque et la seconde dans un bastion kurde en Syrie.
La première explosion a eu lieu près d’un barrage des rebelles pro-turcs à l’entrée de la ville d’Afrin, au nord d’Alep, alors que des véhicules étaient massés pour inspection. Parmi les victimes figurent au moins huit
civils, dont deux enfants.
L’ancien fief kurde d’Afrin a été pris par des rebelles soutenus par l’armée turque il y a près d’un an, après une bataille de plusieurs mois qui a fait des milliers de morts. Depuis, les rebelles et l’armée turque sont
victimes d’attaques, imputées aux combattants kurdes qui contrôlent encore un important quartier dans la ville même d’Alep.
La deuxième explosion a visé une église dans la ville
majoritairement kurde de Qamichli dans le nord-est
de la Syrie. La bombe, qui a fait au moins dix blessés, a endommagé la principale façade de l’église de la
Sainte-Vierge des syriaques-orthodoxes ainsi que des
immeubles voisins.
La ville de Qamichli est contrôlée en majorité par des forces kurdes soutenues par les États-Unis. L’armée syrienne et ses milices supplétives dominent l’aéroport et la plupart des quartiers arabes de la ville.
Qamichli est parfois le théâtre de combats entre l’armée syrienne et les miliciens kurdes ou d’attentats perpétrés par des cellules dormantes du groupe État islamique. ACP
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